La Dynastie de Karya
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

La Dynastie de Karya

Forum de roleplay basé sur un monde fantastique original
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

 

 Escorte d'une princesse

Aller en bas 
AuteurMessage
Arbagon
Nouveau Membre
Nouveau Membre
Arbagon


Nombre de messages : 9
Age : 31
<br><b><u>-----Personnage-----&l :
Date d'inscription : 05/09/2008

Escorte d'une princesse Empty
MessageSujet: Escorte d'une princesse   Escorte d'une princesse Icon_minitimeVen 5 Sep - 20:05

Chapitre 1 : Demande de service

Arbagon marchait dans les corridors du palais. L’architecture elfique était magnifique, jamais il n’avait cessé de s’en émerveiller, lui permettant de s’évader pendant un infime moment de ce monde. Bien sûr, il était garde royal, garde rapprocher de la famille royale, mais cela ne l’occupait pas à temps plein et il avait besoin d’être occuper, sinon ses pensés retournait vers sa vie passer. Le roi l’avait demandé, étrange, ce n’était pas à son tour d’être de garde, il ne se souvenait pas avoir commis une faute et ne voyait pas vraiment pourquoi on aurait besoin de lui plus qu’un autre. On ne discutait pas les ordres pourtant, alors il avait vêtu une tunique simple et c’était diriger vers la salle du trône dans le grand palais de la cité d’Ilmarë.

Il était connu par la majorité des autres elfes, parce qu’il avait servit dans l’armée de sa patrie durant 15 ans. Il était garde royal depuis 60 ans; du roi, de la reine et de la princesse depuis 20 ans. Un parcours plutôt inhabituel pour un elfe, mais en 320 ans de vie, il avait dû faire face à des changements radicaux de façon rapide et brutal. C’est d’ailleurs pourquoi il avait aspiré à monter à son grade actuel. On le regardait passer en lui faisant sourire, signe de main, le saluant, chacun étant un ami pour lui. C’était une chose qui le surprenait lui-même vu la période plus solitaire qu’il avait eu plus jeune. Il avait pourtant très bien réintégré la communauté elfe et était une personne bien vue, qui s’entendait avec le roi particulièrement.

Il passa les deux portes qui permettaient l’accès à la salle du trône, d’une démarche posé et fière, s’approchant des deux personnes qui dirigeait le royaume de d’Ilmarë. Il était plus vieux que le roi de 15 ans et de la reine de 24 ans, ce qui ne diminuait pas le respect qu’il leur portait et l’autorité qu’ils avaient sur lui. Il s’inclina en posant le genou gauche par terre, présentant son cou dénuder dans le mouvement, signe d’une soumission ultime à leur pouvoir. Le dirigeant lui fit signe de se relever de la main, ce qu’il ne tarda pas à faire.

- Anastrianna et moi avons un service à te demander.
- Lequel Majesté?
- Ma fille Elianna doit se rendre à Amastacia pour marier le prince Angazair, mais comme tu le sais les routes ne sont pas toujours sûres et je voudrais que tu diriges le petit groupe du garde qui sera chargé de sa protection.

Ces paroles lui firent l’effet d’un fouet, il eu l’impression que ses jambes allaient lui faire défaut. Une faiblesse sembla l’envahir, mais il restait debout, sans bouger, les yeux ancrer dans ceux de son roi, qui lui seul pouvait voir le désarroi qui sévissait en lui. Il entendait un cri dans sa tête, un cri trop familier, qui le hantait depuis trop longtemps. Pourquoi le roi le demandait à lui? La dernière fois qu’il avait prit la route les choses avaient mal tournées et maintenant il voulait remettre la vie de la princesse entre ses mains? Il vu au regard de son souverain qu’il avait compris ce qui se produisait en lui, mais Arbagon se refusa à le laisser parler de cela, devant ses collègues en plus, non.

- Mon roi, j’accepte de le faire, mais le nombre de garde devra être réduit pour la discrétion et je veux seulement avoir que les gardes les plus qualifier pour cette mission.

On aurait pu croire qu’il tentait de donner des ordres au roi, mais c’était faux. Le grand dirigeant d’Ilmarë et lui s’entendait assez bien pour se parler ainsi et il n’accepterait pas si les demandes qu’il faisait n’était pas prise en compte par ce dernier. Il avait chassé au plus profond de lui les souvenirs inopportuns et avait maintenant repris son allure assurée et son attitude réfléchit.

- Bien sûre Arbagon, cela va de soi que la discrétion et le talent seront de mise pour la tâche. Je suis bien content de savoir la vie de ma fille sous ta juridiction, personne ne la protégera mieux que toi, j’en suis certain.
- Je ferais seulement mon travail Grand Roi Ivellias, la vie de la princesse sera assurée à mon mieux et je ne laisserais pas la moindre égratignure lui arriver.
- Bien, vous pouvez aller vous préparer, le départ est pour demain à l’aube.

Il soupira, priant de tout cœur pour que cela soit vrai, pour ne pas échouer encore une autre fois. Il s’inclina une nouvelle fois et se retourna pour repartir. Il passa les portes et commença son chemin dans les corridors du palais, se demandant bien pourquoi il avait accepté ce service. Peut-être pour se racheter au près de lui-même? Les risques en restaient toute fois énorme et il ne pourrait se pardonner si un mal arrivait à sa protéger. En pleine réflexion, une voix claire et cristalline le tira de ses pensés, le faisant figer instantanément. Il n’y avait qu’une personne qui avait cette voix dans tout Ilmarë et c’était la personne qu’il voulait le moins voir. Pas par méchanceté, mais parce que la situation était déjà assez complexe pour lui ainsi.

- Ainsi vous m’accompagnerez?
- Oui, j’ai accepté de m’assurer de votre sécurité.

Il ne se retournait pas, mais la princesse le dépassa pour se retrouver devant lui. Les elfes étaient des personnes magnifiques et d’une grâce exceptionnelle pour les humains, mais elle, elle l’était aussi pour les elfes. Elle était le joyau de leur race, aucun humain ne lui avait résisté et les elfes l’admiraient tous. Un visage délicat, des cheveux noirs longs, de jolis yeux vert, qui se fondait parfaitement dans les traits fins. Un peu plus grande que les femmes de sont âge, elle en avait 138, la jeune princesse était des plus envier et désirer. Elle était à l’image de sa mère la reine, bien que tous s’entendaient pour dire qu’elle serait encore plus jolie en grandissant, on chantait déjà ses louanges parmi les bardes. Une vague de souvenir lui revint et il ferma les yeux pour chasser les larmes qui voulaient revenir. Il soupira et ouvrit les yeux de nouveau, cachant au mieux la mélancolie qui prenait part de lui.

- J’en suis ravie garde Arbagon, je voulais vous remercier d’avoir accepter de faire le voyage pour veiller sur moi.
- Je fais ce pour quoi on m’a former et pour quoi je me suis entraîner, je ne mérite pas de remerciement pour cela.
- Si vous le dites, mais je tenais à vous les dires quand même. Alors, à demain, je vais vous laissez retourner à vos préparatifs.

Elianna lui fit un sourire, elle semblait toujours heureuse, une elfe que tous trouvait agréable à côtoyer pour ce détail. Elle repartit et le laissa reprendre son chemin, qui lui sembla plus pénible qu’à l’accoutumer. Si jamais elle n’arrivait pas à Amastacia, que le mariage n’avait pas lieu, les conséquences serait pour lui assez graves et si jamais il mourrait en chemin, il mourrait dans le déshonneur. Il entra dans sa maison, par où commencer? Il ne savait pas, une larme coula doucement sur sa joue, qu’il ne retenu pas maintenant qu’il était seul. Il lui fallu un heure, peut-être deux, pour faire tous ce qu’il devait pour ce voyage. Quand il eu terminer, il alla se coucher, sombrant dans une nuit de cauchemar.
Revenir en haut Aller en bas
Arbagon
Nouveau Membre
Nouveau Membre
Arbagon


Nombre de messages : 9
Age : 31
<br><b><u>-----Personnage-----&l :
Date d'inscription : 05/09/2008

Escorte d'une princesse Empty
MessageSujet: Re: Escorte d'une princesse   Escorte d'une princesse Icon_minitimeVen 5 Sep - 20:06

Chapitre 2 : Départ

Il était tôt, le soleil n’était même pas encore entrer dans le village elfique. Pourtant, déjà l’agitation prenait part de lui, on entendait des bruits de chevaux et de métal qui se cognait, ceux d’homme en armure et armé qui se déplaçait dans le village. Arbagon se leva, une mauvaise nuit de sommeil, rien de plus normal après ce qu’on lui demandait et qu’on ait remis la vie de la princesse sous sa responsabilité. Il mit la tunique qui allait sous l’armure, puis son armure, accrocha ses fourreaux à sa ceinture, engaina ses épées, prit son casque et sortit dehors. Une grande respiration, l’air pur de la forêt, il devait s’occuper l’esprit. Ses hommes ne seraient pas prêts avant quelques heures encore, il fallait s’assurer que tout était parfait pour éviter les ennuis, car cette fois il ne pourrait échouer encore. Il marcha en direction des écuries, les villageois dormaient tous à cette heure et c’était parfait, ainsi le départ de la princesse serait moins problématique.

Il entra dans l’écurie et se dirigea vers un des compartiments. Il ouvrit la porte et la referme après être passer, approchant de la jument qui s’y trouvait, une magnifique bête, d’une robe bai, poils marron et crin, ainsi qu’extrémité des membres, noir. Elle n’avait aucune tâche de naissance à nulle part, chose qui pouvait surprendre parfois, mais cela n’avait en rien déranger Arbagon. C’était une jument elfique qu’Arbagon avait apprécié immédiatement, une amie fidèle qui le soutenait toujours. Peu trouvait les chevaux elfiques plus intelligent que les chevaux ordinaires, mais pour les elfes, c’était des compagnons idéaux. Il serra l’encolure de Kalianne, maintenant deux siècles et deux décennies qu’elle lui servait de monture. Comme les elfes, leur monture étaient immortelles, sinon il devrait vivre trop souvent des deuils, c’était une race qui avait été ensorceler il y avait bien longtemps, trop pour qu’on se souvienne de tout les détails, les textes précieusement conserver au cas ou quelque chose arriverait et demanderait de retrouver les anciens sorts. Il la détacha de l’enclos et lui revêtit son armure, avant de monter sur son dos et lancer la jument à l’extérieur de l’écurie pour rejoindre ses hommes.

Il arriva devant 9 hommes et femmes. Ils étaient tous en rang, discipliner, à l’ordre et parfaitement comme il les voulait. Il fit le décompte, 6 archers et 3 guerriers, si on le comptait alors 4 guerriers. Il passa ses troupes en révision, fit son inspection, tout était en ordre, le matériel et la préparation de ces derniers parfaite. Il regarda sa carte, il était à deux semaines d’Amastacia, la route la plus sûre n’était pas la plus courte, mais il ne voulait prendre aucun risque inutile. Il rangea la carte, caressant le dessus de la tête de sa jument quelque peu absent et perdu dans ses pensés. Il pouvait aller à bonne vitesse sans faire de bruit et pourrait se rendre à Amastacia sans trop retarder le mariage qui aurait lieu. Pourquoi un mariage si précipité? La princesse n’avait que 138 ans, elle était encore jeune et tout pouvait encore arriver, trop de chose pouvait arriver.

- Tout est prêt Arbagon?
- Oui demoiselle Elianna, nous partons aussitôt que vous nous en donnez l’ordre.
- Et bien partons maintenant, je ne voudrais pas trop faire attendre mon doux Tharivor
- Malgré le respect que je vous dois, la hâte est une chose mauvaise princesse.
- Oui, c’est pour sa que vous êtes là, vous pouvez prendre la direction du groupe, l’heure de partir est arriver.

La princesse montait elle aussi une jument elfique, d’une couleur noir cependant, bien que leur jument venait de la même poulinière. Il retint un peu les reines pour ne pas que Kalianne décide d’aller voir sa sœur, il était en service et devait faire son travail. La jument n’avait pas d’armure, seulement une parure de tissus fins, mais solide. Sa cavalière avait des habits simples, mais très élégants, qui laissaient voir son statut par certaines parures symbolique. L’habituel sourire se retrouvait sur le délicat visage, comment pouvait-on toujours sourire? Il ne le savait pas et ne le saurait probablement jamais. Il soupira discrètement et fit tourner Kalianne pour se retrouver dans le peu d’homme qu’on lui avait donné. Très petite escorte, mais des elfes discrets et qui ne se feraient pas repérer.

- Aucun bruit et aucun son. On fait une formation simple, deux à chaque coin et deux au centre avec la princesse. La route principale est la plus sûre, alors on prend celle-ci, vitesse moyenne, galop si jamais on rencontre un problème.

Il désigna deux guerrier pour passer devant à droite, deux guerrier devant à gauche, puis pareil pour l’arrière, mais avec des archers et il garda un archer au centre avec lui. La princesse prit sa place dans la formation et Arbagon fit le signe pour donner l’ordre de départ. Tous les chevaux partirent à une cadence parfaite et gardèrent la formation, y allant d’un pas moyen, pour garder l’énergie des montures si jamais il y avait des problèmes. Arbagon regarda une dernière fois tous ces hommes et la ville s’éloigner, avant de se replonger dans la surveillance des alentours, laissant à Kalianne le choix des directions, qui suivait ceux en avant de toute façon.
Revenir en haut Aller en bas
Arbagon
Nouveau Membre
Nouveau Membre
Arbagon


Nombre de messages : 9
Age : 31
<br><b><u>-----Personnage-----&l :
Date d'inscription : 05/09/2008

Escorte d'une princesse Empty
MessageSujet: Re: Escorte d'une princesse   Escorte d'une princesse Icon_minitimeVen 5 Sep - 20:07

Chapitre 3 : Embuscade

Depuis maintenant trois jours, il était en chemin pour Amastacia, arrêtant pour manger et dormir, toujours sous des tours de garde. Aucun problème ne s’était encore présenter pour le moment, la forêt se révélant l’allier de la petite escorte, lui offrant sérénité et calme. Plus que 11 jours de voyages, si tout allait comme prévu, ce qui semblait être le cas pour le moment. Le soleil qui commençait à se coucher ne ralentissait pas la troupe d’elfe, qui voyait très bien la nuit de toute façon, et qui n’avait besoin que de peu de repos. C’était connu, les elfes ne dormait pas, mais méditait. Un humain dormait en général 8 h par jour, un elfe méditait 4 heures et était aussi reposer que l’humain. Et leur vision permettait de voir 2 fois plus loin qu’un humain dans le noir, si une source de lumière ne diffusait ne serait ce que la moindre parcelle de lumière.

Les chevaux allaient au pas, à cette heure, rien ne servait de les presser. Arbagon continuait de regarder les alentours, caressant doucement la crinière de Kalianne, d’un geste plus mécanique qu’autre chose. Puis un sifflement se fit entendre, cela ne voulait rien dire de bon, c’était le signal de l’arrière garde, le petit contingent repartit au galop. Arbagon laissa sa jument ralentir pour aller à la hauteur de celui qui avait donné l’alarme, le regardant et regardant ensuite à l’arrière comme il le lui disait. Des drows, les elfes noirs, c’est cousins maléfiques des elfes. Ce n’était pas du tout surprenant qu’ils soient ici, Arbagon se dirigea vers l’avant, il ne pouvait pas fuir ainsi éternellement. Il fit arrêter le convoi, envoya les archers et la princesse derrière et se plaça sur la ligne de front avec les autres guerriers. Il était trop loin encore pour la première salve, il fallait attendre encore un peu. Pendant un moment, il cru changer de lieux, enfaîte non, un lieux similaire, mais plusieurs années plus tôt. Trois brigands, des humains, qui approchait sur le chemin, il avait ses deux épées de dégainer, un mort, un autre mort, puis un cri étouffer, le visage terrifier de sa sœur …

« Capitaine, les archers attendent votre ordre, capitaine! » Il sortit de ses rêvasserie, il s’était encore perdu dans les méandres du passer. Il secoua la tête et se reprit, il regarda l’ennemi, il venait de perdre le temps d’une salve, il maudit sa déconcentration. Il fit tirer une salve les six archers abattirent deux personnes. Une autre salve fusa et cette fois, quatre périrent. Le groupe de drow n’était qu’un d’interception, peut-être 15 à 20 guerriers. Le combat s’engagea, les archers tirant quand il avait une ligne de tir dégager, les guerriers faisant de leur mieux pour contenir l’ennemi. Arbagon voyant que le combat était peine perdue, le nombre ne pouvant rivaliser, car même 5 à 10 hommes de plus était immense, se dit qu’il valait mieux déserter le combat. Il bloqua un coup à droite et répliqua pour blesser un adversaire plus derrière, s’approchant d’un de ses hommes dans la manœuvre. « Prend avec toi un autre guerrier et deux archers, à vous quatre, couper la forêt à cette endroit et poursuivez jusqu’au premier chemin que vous croiserai, protéger la princesse de votre vie s’il le faut, allez! » Le soldat fit un signe de tête et se retira de la bataille, rassemblant les archers et le guerrier, avant de partir avec la princesse.

Le combat maintenant, comment le gagner? Il ouvrit un drow entre deux côtes, ce dernier tentant de le dépasser pour se diriger à la poursuite du détachement qu’il venait de créer. Il fit signe aux unités restantes, la manœuvre était risquer, mais quoi faire d’autre. Il regroupa les guerriers et fonça dans la mêlé, créant un moment de déstabilisation chez l’ennemi, quand ils eurent enfoncer les rangs, une voler de flèche s’abattit. Pas le temps de laisser les drows se réorganiser, il défonça les rangs à nouveau, désorganisant les rangs définitivement. Un cheval tomba, mais pas un cheval qui appartenait au drow, il jura intérieurement, mais il ne pouvait pas s’arrêter en plein milieu de la charge. Après avoir répéter la manœuvre quelque fois, les drows repartirent, mais le pire était à venir si ce n’était qu’une force d’interception, la force principal devait être assez imposante. Il laissa fuir les créatures du mal, ça ne servirait à absolument rien de continuer à les pourchasser. De plus, le temps lui était compté, il ne pouvait laisser la reine seule très longtemps, il ne voulait pas qu’il lui arrive malheur.

Avec les elfes restant, il rassembla les corps des deux morts, deux sur les neuf qu’on lui avait assignés, c’était mal parti. Le cheval qui était encore vivant et sans cavalier ne s’était pas enfuit, il suivit le groupe qui allait rejoindre la reine, l’autre laisser là malheureusement. Encore des morts, pourquoi? Kalianne traversait la forêt en direction de l’endroit de la retraite de la princesse. Il portait un corps et un guerrier portait un autre corps. Il arriva sur un autre chemin, l’escorte avait du continuer encore un peu pour éviter les ennuis ou par soucis pratique. Il lança sa monture sur le chemin suivit par les autres. Il lui fallu deux minutes pour passer les deux archers dans les arbres, le sentinelles qui surveillait pour pas que les drows les prennent par surprise. Il arrêta dans le camp improvisé et laissa Kalianne partir plus loin, allant vers celui qui avait prit le commandement pendant son absence. Il se doutait que rien n’était arrivé, mais il devait quand même demander à son subalterne le rapport et pui discuter de certaines choses.

- Rapport soldat!
- Aucune présence des elfes noirs, ils ne nous on pas suivis. La princesse est juste là-bas, aucune menace, le camp est installé pour la nuit.
- Bien.

Il fit signe au soldat de le suivre et se dirigea vers la princesse qui était entrain de jouer de la harpe. Elle jouait très bien, le son était d’une sonorité si légère et fragile.

- Princesse Elianna, nous devons discutez de ce détour.
- Qu’y a-t-il donc Arbagon?
- Si nous restons sur cette route, il faudra 3 ou 4 jours de plus. De plus, nous passerons dans les régions plus près des rivières et le vent du large rendra le trajet plus froid.
- Et si nous retournons sur l’ancien chemin?
- Les risques de rencontrer les drows à nouveau ne sont pas à négliger.
- Et bien, je crois qu’il sera préférable d’avoir un peu moins chaud que de risquer la vie de tous ces elfes.
- Oui, nous avons déjà perdu la vie de deux, ils sont morts contre ces créatures du mal.
- Ils auront des funérailles et une sépulture décente quand nous arriverons à Amastacia ou nous retournerons les corps à Ilmarë.
- Bien demoiselle Elianna.

Il repartit, le chant de la harpe reprenant de nouveau, regardant les corps des deux elfes. Il adressa une prière à la Mère des elfes, celle qui accueillait en son royaume l’âme de ses enfants. Il adressa une prière à la divinité pour éviter des nouvelles pertes, demandant qu’elle leur confère sa grâce et sa miséricorde. Deux archères s’occupèrent d’embaumer les corps et les enveloppes dans un tissu spécial pour éviter la décomposition. Il resterait intact encore suffisamment longtemps pour qu’il atteigne leur destination et les retourne à leur point de départ si la demande était faîte par la famille. Il permit aux deux elfes d’aller dormir et organisa les tours de garde pour la nuit, s’assurant une dernière fois que la princesse était correcte et alla se coucher pour se remettre de ses émotions.
Revenir en haut Aller en bas
Arbagon
Nouveau Membre
Nouveau Membre
Arbagon


Nombre de messages : 9
Age : 31
<br><b><u>-----Personnage-----&l :
Date d'inscription : 05/09/2008

Escorte d'une princesse Empty
MessageSujet: Re: Escorte d'une princesse   Escorte d'une princesse Icon_minitimeVen 5 Sep - 20:09

Chapitre 4 : Discutions

Le vent froid lui donnait l’impression qu’on mordait sa peau. Assis devant le feu, il regardait plus loin les deux sentinelles qui faisaient leur tour de garde. Depuis le combat, il n’arrivait plus à dormir la nuit, ses rêves n’étaient autres que cauchemar. Le craquement du feu était régulier, apaisant, les flammes qui dansaient formaient devant ses yeux des formes combattantes l’une contre l’autre. Le peu de sommeil qu’il s’accordait commençait à se faire voir par ses yeux plus terne et plus las. Une ombre s’agita et vint prendre place à côté de lui autour du feu, facile à reconnaître, il regarda les environs, aucun danger, rien, les sentinelles faisaient leur travail très bien. Il ancra son regard sur les flammes à nouveau. Il aurait dû saluer ou du moins témoigner d’un signe de respect face à sa supérieur, face à la princesse Elianna, mais il savait qu’elle était là pour ce que lui voudrait éviter. Il soupira, ce ne serait pas lui qui engagerait la conversation, c’était un point sûr.

- Vous allez bien garde Arbagon?
- Ma santé est parfaite.
- Je me doute bien, mais vous ne dormez plus beaucoup et vous voir ainsi pendant la nuit, ce ne vous est pas commun.
- J’ai eu des mauvaises nuits, la mort de deux personnes qui ont été remit sous mon commandement est très éprouvante.
- Vous avez fait de votre mieux, ce n’est pas vous qui les avez conduit à la mort …
- Je sais, mais c’est un sentiment difficile à comprendre. Vous vouliez me parlez de cela mademoiselle?
- Non, pas uniquement de cela.

Elle agrippa sa main et la tira vers elle. À son majeur se trouvait une bague, un métal brillant en forme de lianes s’entremêlant pour former la bague. De petites feuilles se trouvait ici et là, la princesse regarda la bague un moment, un regard pétillant.

- Où est l’autre?
- Il n’y a pas d’autre anneaux.
- Mais … ce n’est que l’anneau de fiançailles, il n’y a pas eu suite à cela?
- Non, sa voix tremblait trop à son goût.
- Mais dans votre journal de note de …
- Quoi? Où l’avez-vous eu?
- Je l’ai trouvez, mais ne vous inquiétez pas, personne d’autre que moi ne sait où il se trouve. J’aime connaître ceux qui me sont des alliés fiables.
- Et vous l’avez lu je suppose?
- Oui, il en va de soi. Mais je ne comprends pas, la fin semble si incohérente.
- Incohérente?
- Vous avez fini les dernières lignes heureuses, vous rentriez chez vous pour un congé, retrouver votre famille et Shaenel, celle avec qui vous aviez échangé cet anneau. Et par la suite vous avez quitté l’armée et vous êtes dans cet état depuis le départ.

Ses yeux étaient à nouveau brillant, mais parce qu’il était rempli d’eau. Ses cauchemars revenaient, il tremblait sous les images qui s’imposaient à son esprit. Il retira sa main des fins doigts d’Elianna masquant la bague sous son autre. Quand l’avait-elle vu? Où avait-elle trouvé les notes de son temps de militaire? La fin était incohérente pour ceux qui le lisait comme ça, mais la fin de se journal datait de 52 ans avant la naissance de celle-ci, il était parfaitement normale que pour elle cela n’est ni queue ni tête.

- Il y a dans la vie, des choses qui ne peuvent pas être comprise, qui n’ont aucune logique et qui n’obéisse pas aux lois que nous sommes habituer de connaître
- C’est une invitation à changer de sujet?
- Non, c’est une affirmation pour vous faire comprendre qu’on ne peut tout savoir.
- Et bien, je vois. Peut-être un jour je pourrait comprendre, mais pour le moment, je vais vous laissez tranquille. Bonne nuit.
- Bonne nuit à vous demoiselle Elianna.

La jeune femme se releva et repartit dans sa tente, laissant Arbagon seul à nouveau devant le feu. Il laissa le temps passer, se reprenant et chassant l’eau de ses yeux. Pourquoi voulait-elle savoir un passé que lui-même enterrait? Il se releva, l’heure du changement de garde était arriver, il vu son collègue sortir, lui fit un signe pour lui indiquer la sentinelle à remplacer. Il partit lui-même vers l’autre elfe qui faisait son tour de garde et prit sa place, le laissant aller dormir. Il commença à faire sa patrouille, parfois dans les branches, parfois à même le sol. Comme un bruit se fit entendre, il se dirigea vers la source de ce dernier, aussi discret qu’un loup. Il vu une silhouette avec une cape et un capuchon qui se tenait là devant lui. Il ne pouvait voir son visage, mais il savait que la personne l’avait vu, il s’arrêta là et posa la main sur le manche d’une de ses épées, sans la dégainer. Une voix féminine s’éleva dans le silence.

- Vous vous rendez à Amastacia?
- Oui.
- Pour le mariage de la princesse d’Ilmarë?
- Effectivement.
- Alors faîte demi tour et abandonner cette idée!
- C’est vous qui avez envoyé les drows?
- Non, cet avertissement n’était pas de moi, ni de personne, seulement un signe que ce que je dis devrait être fait.

Puis une lumière aveuglante fut générée par la silhouette. Ne voyant plus rien, il se fia à son ouïe elfe, il cru entendre un battement d’ailes, mais il ne pouvait dire de quoi. Comme aucun bruit ne venait vers lui, comme il n’entendait aucune arme se dégainer, il préféra ne pas agir et ne pas sortir ses armes de leur fourreau, il pourrait peut-être éviter le pire ainsi. Puis la lumière s’estompa rapidement après quelques secondes, le laissant aveugle pendant une ou deux minutes. Il finit par revoir et retourna vers le campement, voyant son collègue. Ce dernier le questionna sur la raison de cette lumière, il lui raconta ce qui venait de se passer, mais il ne pouvait pas faire grand-chose pour le moment sans la princesse et de toute façon, le voyage continuerait de toute façon.


Dernière édition par Arbagon le Ven 5 Sep - 20:10, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Arbagon
Nouveau Membre
Nouveau Membre
Arbagon


Nombre de messages : 9
Age : 31
<br><b><u>-----Personnage-----&l :
Date d'inscription : 05/09/2008

Escorte d'une princesse Empty
MessageSujet: Re: Escorte d'une princesse   Escorte d'une princesse Icon_minitimeVen 5 Sep - 20:10

Chapitre 5 : Un ours

Le trajet continuait passer sous les sabots des chevaux, la troupe de plus en plus près de leur destination, deux civières tirer par des chevaux pour transporter les corps des deux morts. Le vent se faisait plus froid, les nuits étaient moins agréables, les journées un peu mieux. Il avait passé dans un petit village pour refaire le plein de provision et se reposer un peu, laissant les chevaux dans les paddocks pour qu’ils prennent du bon temps eux aussi. Arbagon fut content de voir que ses soldats se comportèrent dignement et ne se laissèrent pas emporter par un relâchement dû à des rencontres ou des divertissements de la place. Une fois il a peut-être fallu calmer un peu les choses après une partie de carte dans une taverne avec les personnes de la place, mais sinon tout était bien. Arbagon quant à lui se promena dans la ville et inspecta la garnison qui s’y trouvait discrètement, content de voir que les hommes qui se trouvaient ici savait faire leur travail avec efficacité. Ils s’achetèrent aussi de meilleures couvertures et quelques vêtements chauds pour continuer le trajet dans le climat froid du vent du large.

Puis un peu plus tard dans la journée, il sellèrent leur monture et repartir du village pour reprendre le trajet. Les chevaux avaient amplement profité de la pause et il pouvait sentir Kalianne en parfaite forme et de très bonne humeur. Cette petite pause avait fait retomber quelque peu la tension de la dernière bataille contre les drows, mais il restait à l’affût quand même. C’est d’ailleurs ce qui leur évita d’être surpris par la bête qui sortit des buissons d’un côté de la route. L’ours poussa un grognement en chargeant vers le convoi royal. D’un mouvement souple, la princesse fit bouger son cheval pour sortir de la ligne de collision, la jument de celle-ci répondant immédiatement à la directive. Arbagon savait très bien que de combattre monter sur Kalianne risquait de tuer sa monture, il mit donc pied à terre dans un saut souple. Il remarqua une blessure sur le flanc gauche de l’animal, ce qui expliquait sûrement la colère de la bête à leur égard. Arbagon dégaina une épée bâtarde et fit un arc de cercle pour attirer l’attention de l’ours. Ce dernier sembla le remarquer, Arbagon plongea son regard dans celui de l’animal, ce dernier fut le premier à lancer une attaque.

Il esquiva un coup de griffe et para un coup de gueule avec sa lame, la retira d’entre les dents et frappa, mais manqua la cible qui avait fait un déplacement. Il porta un coup et l’ours le contra de ses griffes, se faisant une entaille au passage, ce qui ne sembla pas l’apaiser du tout. Voyant qu’il ne serait pas assez rapide, il roula pour ne pas être toucher au lieux d’user de son épée et se releva en assénant un coup à la jambe droite. Le grognement et le sang signifiaient qu’il venait de le blesser sérieusement, donc de provoquer le courroux de l’ours. Ce dernier attaque rageusement Arbagon qui se défendit de son mieux, mais sous un coup de patte, la lame lui échappa et tomba un peu plus loin, l’autre coup de patte lui valu une griffe dans l’épaule. Arbagon hurla sous la surprise, tombant à genoux par terre. Il était de coutume de laisser la personne qui affrontait l’ennemi le faire seul, mais vu la force et l’endurance de l’ours naturellement plus grande que celle des elfes, les autres réagirent en voyant leur chef en mauvaise posture. Deux flèches se plantèrent dans la fourrure de la bête, dont une dans le cou. Puis il y eu quelque coups d’épée et finalement l’animal poussa un grognement d’agonie avant de s’écrouler mort au sol.

Puis Arbagon se leva et se dirigea vers son adversaire. « Tréas, pardonne nous d’avoir retirer la vie à un de tes sujets, garde lui une place à tes côtés, il l’a mériter. Kyrane, encore une fois tu m’as accordé ta protection, je t’en remercie grande Mère des elfes. » Après ces quelques penser, il siffla et Kalianne le rejoignit. Arbagon ne perdit pas de temps et monta en selle, puis la route repri de nouveau, cette fois il espérait que ce serait le dernier combat qu’ils auraient en route. Son épaule élançant douloureusement, son armure aurait besoin d’être réparé, mais au moins les choses s’étaient déroulées sans trop de mauvaises surprises.
Revenir en haut Aller en bas
Arbagon
Nouveau Membre
Nouveau Membre
Arbagon


Nombre de messages : 9
Age : 31
<br><b><u>-----Personnage-----&l :
Date d'inscription : 05/09/2008

Escorte d'une princesse Empty
MessageSujet: Re: Escorte d'une princesse   Escorte d'une princesse Icon_minitimeVen 5 Sep - 20:11

Chapitre 6 : Arriver à Amastacia

Bientôt, les murailles de leur destination apparurent, se dessinant au-delà de l’horizon. Arbagon soupira, enfin, il était bientôt arriver à la cité, derrière la protection de ses remparts. Gardant l’allure des chevaux semblable à celle du trajet, ils purent contempler la ville de loin, d’une architecture sublime, remplie de motif et de détails qui se compétaient les uns et les autres. La fin du voyage et un peu de repos, de quoi rendre tout le monde content, les montures pourraient enfin reprendre leur force elle aussi. Quand le convoie arriva devant les portes, on les arrêta par mesures habituelle et leur demanda qu’ils étaient. « Nous escortons la princesse d’Ilmarë pour son futur mariage. » On ouvrit immédiatement les portes avec un sourire, regardant entrer les 7 hommes et femmes en vie, transportant avec eux les deux corps qui avaient rejoint le domaine de Kyrane. Comme c’était beau, le royaume était remplie de couleur, de vie, les personnes déambulaient joyeusement, les enfants riaient en s’amusant, tout semblait si agréable après le voyage qu’il venait de traverser.

Les gens étaient des plus aimables, saluant l’escorte à leur passage, tous souriants de voir la princesse et le futur mariage qui aurait lieux. Bien sûr, les cadavres laissaient un air un peu plus peiné, mais les elfes ne prenaient pas la chose dramatique, il était avec Kyrane, une vie différente, point finale. C’était une mentalité encourageante des elfes, ils ne se laissaient pas facilement abattre par la mort, mais les autres races trouvaient cela mal placé quand un elfe ne semblait pas triste en versant des milliers de larmes. À travers les adultes et les enfants, se trouvait des adolescents; des jeunes filles au regard brillant devant la princesse et des jeunes hommes qui rêvait d’être un jour à la place d’un des hommes sous les ordres d’Arbagon. Il y avait aussi des enfants, au caractère impulsif et libre, émerveiller devant l’escorte, les chevaux, avant de repartir dans un jeu qui était inventé de toute pièce par leur imagination insatiable. Ainsi était composer une ville elfe, toujours un accueil si chaleureux, comme il faisait bon de revenir à la civilisation. Dommage qu’Arbagon n’ait pas de grande connaissance dans la ville d’Amastacia, tous ses proches étaient à Ilmarë.

La troupe s’arrêta devant les écuries du palais, sous l’ordre du capitaine à leur tête, comme une seule personne et sans aucune protestation. Après avoir mit pied à terre, des palefreniers prirent les brides des montures pour les conduire à l’écurie. Arbagon caressa un peu l’encolure de sa jument et la laissa repartir avec les autres. Les deux civières furent détacher des chevaux et apporter avec eux devant les portes du palais, où deux gardes attendaient leur venu. On fit quérir des elfes pour transporter les civières à l’infirmerie, pour que des guérisseurs s’occupent des corps et que le contact avec les familles des deux défunts soit accompli. Quant au membre vivant de l’expédition, ils continuèrent leur chemin vers la salle du trône pour rejoindre le prince. Les gardes d’Amastacia était très compétent, bien qu’un peu bavard au goût d’Arbagon, mais bon, discutez un peu ne causait pas de tord non. La princesse Elianna quant à elle semblait excitée et impatiente, ce qui était rare pour leur race de le laisser paraître. Enfin, elle retrouverait les bras de son bien-aimé et tout serait terminé et en bonne et dû forme. Enfin, c’était ce que se disait Arbagon, il avait réussit ce qu’on lui avait demander, il pourrait repartir rapidement avec les gardes sous ses ordres, le contraire serait surprenant.

Ce fut le prince qui les trouva finalement. Le prince Angazair dépassa ses protecteurs sans hésitation, passant entre les défenseurs de la princesse Elianna. Arbagon se retourna et fit agenouiller ses hommes comme le voulait les procédures de politesses et de respect. Tous s’inclinèrent à l’unissons et attendirent que le prince leur accorde une quelconque attention en leur demandant de se relever. Pourtant, le moment ne venait pas, tenant contre lui la jeune femme, Angazair ne semblait même pas remarquer la présence du reste des elfes. Cela frustrait un peu le capitaine des gardes d’Ilmarë, mais il rejeta la faute sur la jeunesse et le moment particulier qui prenait place. Quand il décrocha ses lèvres de celles de la princesse, se fut pour parler doucement avec elle. Ce commençait à être beaucoup pour de l’inexpérience, mais la protéger du groupe fit remarquer à son futur mari la présence de ses protecteurs. Aussitôt, le prince les fit relever, enfin, il était temps, Arbagon commençait à ne pas apprécier les manières d’Angazair, après tout lui et ses hommes pouvaient bien se reposer un peu après tout ce qu’ils avaient vécu.

- Excuser moi capitaine, durant un moment j’ai rejoins un autre monde.
- Ce n’est rien prince Angazair, mentit légèrement Arbagon.
- Bien que le trajet ait prit plus long que convenu, elle est saine et sauve, merci de l’avoir escorté ici.

Plus long que prévu? Ce faisait-il insultant en plus? Cela montrait néanmoins qu’il ignorait les forces drows qui se trouvait en frontière du territoire. Arbagon inspira profondément et resta calme, plus pour la princesse que pour son interlocuteur.

- Nous avons rencontrez quelques petits problèmes.
- Bien sûr, je comprends que votre travail à été bien exécuter et que cela à dû mener à des modifications, ne vous en faîte pas.
- Je ne voudrais pas être inhospitalier prince Angazair, mais pourrions-nous avoir la permission d’aller nous reposer, le trajet a été long et épuisant …
- Cela ne pose aucun problème. Est-ce tout?
- Non prince. J’aimerais que les deux morts qui ont été apportés à l’infirmerie soient traités avec le respect qu’ils méritent et que les volontés de leur famille soient accomplies.
- J’y veillerai. Kanavia vous mènera à vos chambres, vous pouvez y séjourner jusqu’à la journée du mariage si vous le souhaitez. Une cérémonie d’accueil aura lieux ce soir si cela vous tente.
- J’y serai prince, ce sera un honneur. À plus tard princesse.

Il n’avait pas envie d’y aller, mais cela aurait été discourtois. Retourner à sa maison, cela aurait été mieux selon lui, mais maintenant qu’il lui avait été proposé, il était trop tard. Une jeune elfe se présenta devant les gardes d’Ilmarë, la dénommée Kanavia. Il y avait des servantes même dans les palais elfe, et oui, mais les servantes elfes étaient bien payer et bien traiter contrairement aux autres races. Sachant la nécessiter dans le bon fonctionnement du palais, les elfes ne voyaient pas du tout d’un mauvais œil ce métier. Mais bon, c’est sûr que ce n’était pas parfait non plus. D’un pas léger, leur guide se dirigea vers les appartements pour les invités, le groupe emboîta le pas joyeusement, enfin du repos. Chacun avait sa chambre, les palais elfiques étaient grands dû au fait qu’on les construisait avec la nature et non en la détruisant. Quand tous eurent leur chambre, on conduit Arbagon dans la partie des plus gradé militairement, bien que le capitaine n’aimait pas cette démarcation avec les gardes sous ses ordres. Entrer dans sa chambre, il remarqua qu’il y avait un lit, un support pour son armure, un bureau, des parchemins, une plume, de l’encre, un petit meuble et une fenêtre. Kanavia lui demanda s’il avait besoin de quelques chose, il lui répondit simplement de détacher les ganses de cuirs dans le dos de son armure, c’était toujours plu facile de le faire seul. Il refusa ensuite sa compagnie et la jeune servante repartit. Il rangea son armure sur le support et retira son chandail de lin imbibé de sang et de sueur. La seule utilité du chandail était d’empêcher le contact du métal avec la peau. Il mit des vêtements plus confortables et repartit dans les couloirs.

Il arriva finalement devant la salle du trône. On lui permit l’accès et il entra, s’avançant devant le souverain d’Amastacia. Il s’agenouilla et s’inclina. Bien que les elfes n’étaient pas de fervents adorateurs de muscles développés, que les elfes ne trouvaient pas particulièrement attirant contrairement aux humains, le souverain en avait visiblement des bons. Mais quand on devait assurer sa survie et celle de son peuple, on mettait un peu de côté les questions d’esthétiques et quand même cela, le roi restait très charismatique. Un signe de main lui permit de se relever debout, il connaissait un peu Korruil, le roi d’Amastacia. Arbagon n’avait pas parlé de l’attaque drow au prince Angazair par choix, il préférait en parler avec son père, qu’il jugeait plus apte à bien réagir. Après tout, l’elfe devant lui avait traverser nombre de guerre et vécu tant d’expérience, il était le meilleur choix à qui se confier, c’était sûr.

- Roi Korruil, j’ai une nouvelle important à vous révélez.
- Qu’elle est donc celle-ci ?
- Des drows près de la frontière, ils y préparent sûrement quelque chose. Nous avons été attaqué par eux, c’est d’eux que viennent nos deux morts et nos quelques blessures.
- C’est troublant effectivement et cela ne m’inspire pas du tout confiance, j’y envoie des hommes pour voir ce qu’il en retourne.
- Bien roi Korruil. Serez-vous à la cérémonie de ce soir?
- Je le dois bien, mon fils se mariera bientôt, je ne peux me permettre d’être absent. Il y aura bonne compagnie, ne craignez rien capitaine.

Arbagon sourit au roi et s’inclina. Korruil lui donna son congé et le capitaine se retourna pour sortir de la salle de du trône. Voilà qui était maintenant fait, les choses étaient mieux ainsi. La suite? Aller dormir, il avait eu trop peu de sommeille durant le voyage, alors maintenant il devait se rattraper pour être ne forme ce soir. Pas que cela changerait les choses, mais rendrait la soirée moins pénible sûrement. Arriver à sa chambre, il retira son chandail et regarda le bandage à son épaule. Il était souillé de sang, le changer semblait une bonne idée. Il s’occupa de cet ennuyeux détail, puis se coucha dans son lit. Contrairement à d’habitude, ses yeux se fermèrent rapidement et il sombra dans la noirceur du sommeille. Seulement, ses cauchemars habituels ne lui laissèrent aucune trêve, pourquoi ce ne pouvait être différent cette fois? Mieux valait les terminer au plus vite pour se réveiller et les oubliés.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Escorte d'une princesse Empty
MessageSujet: Re: Escorte d'une princesse   Escorte d'une princesse Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Escorte d'une princesse
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
La Dynastie de Karya :: Romans :: Romans et textes hors Arania-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser