La Dynastie de Karya
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 La légende de la création des deux mondes

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Lirdèrah RavenHeart
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MessageSujet: La légende de la création des deux mondes   La légende de la création des deux mondes Icon_minitimeMer 11 Juin - 13:38

La légende de la création des deux mondes


Note RP : Presqu'aucun mortel ne connait cette histoire. Donc, vous devez avoir la permission du staff si vous voulez que votre personnage la connaisse ainsi qu'avec une raison RP. Aucun texte écrit sur papier de cette légende n'existe qui soit à la portée des mortels. Ceci pour la prologue et le premier chapitre. Les détails des autres chapitres sont assez méconnus ou très vagues.



Jadis une divinité au cœur empli de soif du pouvoir ainsi que d’avidité pour la gloire. Insatisfait de son titre de divinité mineure, il rêvait de devenir le souverain d’une organisation à son image. Sombrant dans la démence, il était incapable de comprendre pourquoi les autres divinités acceptaient d’être sous l’autorité d’Erèhania, la grande déesse aux pouvoirs suprêmes. Ses buts et sa manière de voir les choses dégoutait Cerzim. Par jalousie et par incompréhension, Cerzim tenta de trouver une solution à son problème à plusieurs reprises qui fut, à chaque fois, un échec. Il tenta de persuader quelques divinités à ce joindre à lui mais ils refusèrent tous et dénoncèrent sa proposition à Erèhania.

Voyant Cerzim comme une menace, ils tentèrent de persuader Erèhania à l’exiler ou à lui retirer ses pouvoirs pour sa propre protection. Celle-ci refusa à plusieurs reprises, disant qu’il n’était pas dangereux et qu’il n’allait pas la mettre en danger. La grande déesse avait confiance en le gardien des âmes.

- C’est dans la nature du loup de vouloir dominer son chef mais il continuera de lui vouer sa loyauté tant qu’il sera présent, disait-elle avec sagesse.

Les autres divinités acquiescèrent mais n’accordèrent aucunement leur confiance à Cerzim. Surveillé, celui-ci ne pouvait plus comploté contre la déesse en paix. Alors, il attendit patiemment au bon moment pour agir.

Un jour, chaque divinité fut convoquée à une rencontre concernant un grand événement. Ce grand événement était la création d’un monde de paix et de sagesse. Cerzim y était profondément intéressé car il voulait avoir la chance de créé sa propre race qui serait à son image ainsi qu’à celle de la perfection et de la paix comme le désirait Erèhania. À sa grande surprise, celui fut déçu car cette tâche fut réservée aux divinités majeures que l’on nommait à présent les Créateurs. Frustré ainsi qu’offusqué de ne pas avoir été choisit, il sombra dans la corruption.

Méprit du sentiment de jalousie et de vengeance, son pouvoir amplifiant involontairement grâce à ceux-ci, il fut piégé entre deux choix déchirant : celui de resté près de celle qu’il, au fond de son cœur, aimait et adorait tant ou de la trahir et de poursuivre ses ambitions. Le sentiment si doux et si bon qu’est celui d’être amoureux n’est pourtant pas, autant fort qu’il puisse être, toujours capable de dominé le coté sombre de certain cœur. Se disant qu’elle ne serait jamais plus que sa souveraine, la simple image de lui-même entrain de montrer aux autres qu’il était plus puissant que ce qu’ils croyaient et qu’il était digne d’être un Créateur lui monta à la tête et le fit frissonner d’excitation. Il allait créer son propre monde. Un monde où son sentiment de vengeance et de jalousie en serait son inspiration ainsi qu’à toutes ces créations. Un monde à sa nouvelle image! Ainsi naquit Nara’Hija, terre de la corruption des âmes.

La légende de la création des deux mondes Towerofpainlf5


Cerzim, dieu de la corruption ainsi que gardien des âmes. Souverain ainsi que créateur de la Légion de l'effroi ainsi que de Nara'Hija.



De là, Cerzim créa une armée en silence afin de détruire l’œuvre d’Erèhania et de ses Créateurs. Cette légion fut nommée la Légion de l’effroi puisqu’elle serait bientôt la source de toutes peur dans les cœurs emplis de sérénité des races d’Arania, ceux qui ne connaissait pas la souffrance.

Cerzim leva une main cruelle et tordue, il clama :

- Ainsi, lorsque, ma légion sera disposée à réaliser mon dessein, commença Cerzim, le sang coulera en flots de terreur sur Arania et ma vengeance sera totale! Nous allons bien voir qui seront les plus forts entre vos êtres de la paix, ne sachant pas la signification du combat ou du mal et mes enfants, ceux qui naquirent de mon cœur, dominés par la souffrance ainsi que la soif de vengeance! Que cette époque de Terreur commence ! Que chaque forme de vie sur Arania entende ma voix et tremble, car mon règne approche !


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MessageSujet: Re: La légende de la création des deux mondes   La légende de la création des deux mondes Icon_minitimeMer 11 Juin - 13:44

Chapitre I

La cohérence du noir et du blanc

Année 0 - l'Âge de la Ruine débute

L’armée était enfin prête a exécuter les désirs de leur créateur. Incapable de retenir le sentiment d’impatience qui dominait chaque membre de cette légion, ceux-ci vociférèrent leur impatience pétulante.

- Mes enfants ont bien raison, affirma Cerzim en hochant de la tête. Il faut satisfaire ce désir si pressant.

- Puis-je, commença le Maître du Chaos, avec la permission du grand Dieu du Chaos, suggérer d’utiliser le pouvoir d’Aidyon.

Pendant longtemps, Cerzim ne réagit pas face à la suggestion de son second. Celui-ci n’osa pas déranger sont maître qui semblait à la fois calme et très songeur, ce qui n’était pas bon signe. Assuré qu’il n’allait pas aimer sa suggestion, il attendit patiemment que la fureur de Cerzim se manifeste. À sa grande surprise, un sourire se dessina au visage du grand seigneur démoniaque.

- Brillant, murmura Cerzim.

Puis, Cerzim dessina, de son propre sang, le symbole de la légion ainsi qu’un cercle, qui entourait cette emblème, sur le sol rêche de Nara’Hija. Lorsque ce fut terminé, l’œuvre de Cerzim se mit a briller d’un halo de teinte rouge très foncé. Ainsi fut créé le Cercle de l’effroi, prison éternelle de Nerenas, grand dragon du mana.

Celui-ci fut, par la suite, invoqué de force au même endroit. Le pauvre dragon bleu n’eut pas le temps de réagir. Il fut emprisonné sur le Cercle de l’effroi qui était entouré de murs d’énergie démoniaque. Le champ de force était si intense qu’on pouvait facilement apercevoir l’aura noire que formait l’intensité du mana corrompu, normalement invisible à l’œil nu.

- Comment ? demanda Nerenas en fixant Cerzim de ses yeux dominés par la rage.

- Cela n’a que très peu d’importance, répondit-il en ricanant doucement.

- Je ne suis pas qu’un simple paysan! On découvrira ma disparition!

- Ne t’inquiète pas mon cher. J’ai tout prévu.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Cerzim utilisa les pouvoirs d’une malédiction qu’il avait inventé lui-même afin que tous les êtres d’Arania ainsi que les autres divinités n’aient aucun souvenir du maître du mana. Par la suite, Cerzim se servit des pouvoirs immenses du dragon afin de téléporter ses troupes à partir de Nara’Hija jusqu’à Arania. Le pauvre Nerenas, étant forcé à tenter de résister aux sortilèges et aux malédictions sempiternels et indestructibles des démonistes d'élite de Cerzim, succomba aisément sous le pouvoir de dieu de la corruption, devenant ainsi son serviteur par la force.

Une réplique du Cercle de l’effroi apparu sur les terres d’Arania à l’endroit précise où Cerzim posa pour la première fois le pied sur cette terre bénite. Derrière leur père, les démons chargèrent et détruisirent tout ce qu’ils croisèrent sur leur route, que ce soit vivant ou non, ne laissant qu'horreur et destruction dans leur sillage.

Les dragons ainsi qu’une race d’elfe attirèrent l’attention du Corrupteur qui fut très impressionné par leur sagesse ainsi que par leur habilité naturelle à la survie. Ces deux races s’adaptèrent très rapidement aux changements ainsi qu’à la guerre, trouvant des stratégies et des manœuvres de défenses aisément. Malgré leurs efforts, ils n’étaient aucunement prêts à combattre une armée de démons entrainée et préparée à cela depuis des centaines d’années. Cerzim demanda qu’on les recrute tous dans la légion par n’importe quel moyen. Ce fut une tâche difficile mais presque tous les elfes succombèrent aux tortures de Cerzim. Les dragons, eux, furent, pour la plupart, indomptables.

Mais il y avait bien une chose à laquelle Cerzim ne s’attendait pas : que le bien eut de l’influence sur le mal et vice-versa. Rares étaient les démons qui développaient un peu de bien en eux mais il y en avait et c’est tout ce qui était nécessaire pour faire une différence. Ainsi fut créé plusieurs nouvelles races au mélange de sang démoniaque ainsi que de sang dit pur tel que les elfes noirs, version démoniaque des elfes du savoir. Ainsi fut créé la balance entre le bien et le mal dans presque tous les êtres. Tel fut le nouvel espoir d’Erèhania, que le mal découvre l’amour.
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MessageSujet: Re: La légende de la création des deux mondes   La légende de la création des deux mondes Icon_minitimeMer 11 Juin - 13:44

Chapitre II

Espoir

Année 642– L’Âge de la Ruine se termine

Il y a maintenant plusieurs générations que la guerre entre l’armée de Cerzim et les habitants d’Arania fut amorcée. Cette période d’atrocité était, pour certains, le mode de vie normal qu’ils ont toujours connus depuis leur naissance. Le souvenir de l’Âge des Anciens n’était plus qu’un mythe oublié. Par contre, ceux qui furent assez chanceux pour survivre depuis ce temps sans succomber à la corruption de Cerzim s’en rappelait malgré leurs mémoires vagues et embrouillées. Les elfes du savoir étaient tous corrompus, disparus ou morts. Cette race n’existait plus aux yeux de personne et n’était devenue, comme l’histoire de l’Âge des anciens, rien qu’une légende.

Petit à petit, Cerzim prenait le dessus en corrompant des races entières par la manipulation ou par la force. Sont armée, sa phalange, grandissait promptement et ne semblait posséder aucune faiblesse. Ce fait attirait encore plus de recrus qui trahissait leur alliés par peur de la mort ou par simple attirance. Forcé d’entré en bataille, les dragons se manifestèrent de l’ombre dans lequel ils se cachaient en observant le monde. Ces grandes créatures majestueuses n’attendirent plus l’ordre des divinités afin d’agir. Leur instinct de survie était trop puissant.

Lorsque les êtres les plus puissants d’Arania furent repoussés par les troupes de Cerzim, leurs efforts semblants inutiles et inaffectifs, c’est alors que le plus sage des dragons invoqua la déesse de la pureté Erèhonia afin de lui parler. Celle-ci se manifesta devant lui sous forme d’une femme à l’apparence hypnotisante. Elle portait une robe blanche qui possédait de multiples pans. Comme sa robe, sa longue chevelure de teinte argentée tombait doucement à ses pieds avant d’être soulevée à nouveau par une brise chaude qui semblait venir de multiples directions. Entouré d’un halo célestiel, sont corps rayonnant de luminosité semblait être d’origine angélique. Grâce à ses magnifiques ailes blanches d’aigles, elle se pose au sol avec gracieuseté avant de saluer affectueusement celui qui l’avait appelé d’un sourire ravisant.

- Qu’y a-t-il, ô grand dragon ? demanda-t-elle en observant l’être massif qui se trouvait face à elle.

- Je t’ai appelé afin de te faire réaliser qu’Arania est au bord de la destruction, commença-t-il en fixant le visage de la divinité qui était d’une beauté inimaginable aux yeux de tous. Si vous ne faites pas quelque chose, vos enfants, votre création, seront à jamais anéantis.

- Il est temps d’agir. Celui au cœur dominé par la haine et la vengeance sera punit pour ses choix.

Puis, sans avertissement, elle se volatilisa en particules de lumière. Au même moment, un autres dragon fit sont appariation dans l’Antre de la Sagesse, ainsi fut nommé la petite grotte dans laquelle les dragons communiquaient avec les divinités. À la carrure robuste et aux os plus gros que la plupart des dragons, le nouveau venu fixa sont confrère au corps plus frêle mais aux yeux aussi profond et calme que l’océan sous une nuit dominé par la sérénité. Celui-ci ne se retourna même pas vers le dragon à la taille dominante.

- La bataille finale, commença le dragon à l’allure sage en ignorant la présence physique de son interlocuteur, on y est finalement. J’entends les cris de secours des mortels.

- Comme d’habitude, je n’ai même pas besoin de parler, répliqua le dragon aux allures guerrières. Vous lisez dans mes pensées, grand sage.

- Encore une fois mon jeune Xuryen, vous vous êtes trompé à mon sujet. Allez, vous pouvez retournez près des vôtres. J’ai reçu votre message.

Sans trop comprendre les paroles du vieux sage qui étaient aberrantes à ses yeux, Xuryen retourna avec hâte d’où il était venu.

- Un jour, peut-être comprendras-tu, songea Abrooktan en regardant dans la paume de sa patte avant droite. Dans celle-ci on pouvait y apercevoir un champ de bataille sous forme de vision. Et dans cette fausse image que l’on pourrait appeler une illusion, il y a aussi de la vérité si on y croit.

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MessageSujet: Re: La légende de la création des deux mondes   La légende de la création des deux mondes Icon_minitimeMer 11 Juin - 13:46

Chapitre III

Tourment

Au loin, sur le continent de Sasurias, cette guerre était bel et bien réelle. Les Champions de l’Influence, grands combattants d’élite de Cerzim, étaient tous présent y compris le Maître du Chaos qui commandait la nuée de créatures aux âmes dénaturés qui marchait derrière eux en ne cessant d’acclamer la venu de leur victoire assurée. Et lorsque le Maître du Chaos cessa de marcher pour leva sa bannière vers le ciel, les autres subordonnés de Cerzim firent de même. Devant eux, à l’entrée du territoire d’Alranis, terre ancestrale des légendaires elfes du savoir, se tenait l’armée de Blyurèz, maître dragon de guerre qui était aussi le plus puissant habitant d’Arania a ne jamais avoir vécu sur ce monde. Et les deux armées clamèrent puis, chargèrent et la bataille débuta.

Abrooktan fixa le champ de bataille animé dans sa paume de ses yeux primés par la désolation et le désespoir. Il attendit pour un signe de la déesse mais rien ne se passa. Le temps était si lourd, si lent. Chaque seconde semblait être une éternité. Chaque fois qu’un compagnon perdait sa vie au combat pour la liberté d’Arania, le cœur du dragon à l’apparence frêle se contracta sans jamais relâcher. Et lorsque son fils Xuryen perdit la vie, il ressentit la lame qui avait traversé le cœur du dragon imposant au même moment, causant ainsi sa défaite. Les larmes aux yeux, Abrooktan hurla sa tristesse. Le grand sage poussa un rugissement d’agonie, envahissant l’Antre de la Sagesse, si intense que le son assourdissant fit trembler la grotte entière en se fessant refléter de façon diffus autour de son auteur. Puis, son chant de haine mourut avec son âme qui semblait tomber dans un gouffre sans fond, dans un abîme. Blyurèz aperçut sont second tomber sur le sol aride. Celui-ci avait flétri dû à la corruption des auras des démons, été démunit de sa force vitale et tâché à jamais par le sang du dragon déchu qui fut transpercé par des centaines d’armes pour une cause majestueuse. Son sacrifice, ainsi que celui de touts les autres, firent trembler les âmes des Créateurs, leurs parents.

C’est à ce moment que Blyurèz entendit un rire qui lui glaça le sang. Sa colère de transforma soudainement en effroi. Au plus profond de son cœur, il savait à qui appartenait ce rire pernicieux.Détournant la tête vers l’endroit d’où provenait le ricanement afin de confirmer sa crainte, il figea à la vue d’un humanoïde de taille colossale. Même à la vue du plus massif des dragons, il semblait si immense. Sa peau d’un rouge vif était percée par plusieurs piquants dont les cimes étaient prêtes à empaler n’importe quel tissu organique existant. Il semblait y avoir du sang séché sur ceux-ci. Le sang de victimes de guerre et peut-être même de ses propres subordonnés Après avoir poussé sont cri de guerre, le démon aux allures cauchemardesques braqua sont regard, muni de yeux couleur de sang, sur Blyurèz. Dépourvu de pupilles mais capable d’une vision plus claire que l’œil le plus développé, il pointa, de sa main aux griffes crochues, sa prochaine victime.

- Tu as refusé mon offre si généreuse, Blyurèz, rugit le démon. Et pour cela, tu périras dans la souffrance avec ton âme qui sera condamné à errer sur ces terres, à tourner en rond dans la tourmente, à jamais !

- Tu ne m’auras jamais comme tu as eus mon frère, sale démon, répliqua Blyurèz en hurlant sa colère.

- Ton frère, le grand Myurièz, est sous ma bénédiction que tu n’auras jamais! Ta grande déesse n’es pas la pour te protéger, tu as été abandonné comme tout le reste de ta misérable race.

- Elle viendra lorsqu’elle jugera que ce sera le bon moment. Je ne périrais pas de ta main!

- Je veux bien faire le pari avec toi!
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MessageSujet: Re: La légende de la création des deux mondes   La légende de la création des deux mondes Icon_minitimeMer 11 Juin - 13:50

Chapitre IV

Mort et naissance


L’immense démon rougeâtre, épée à la main, chargea vers sa cible. Son rire envahit l’esprit de Blyurèz qui fut pétrifié sur place par celui-ci. Les yeux du démon le fit frissonner dans l’horreur. Des images macabres remplacèrent celles qui amplifiaient la concentration du grand dragon bleu. Celui-ci perdit toute trace de son courage. Dominé par la peur, sont corps refusait constamment de bouger. Fixant les yeux perçants de sont opposant qui s’avançait vers lui à une allure très rapide, il perdit son sang froid et commença à paniquer.

- Ta fin approche, Blyurèz ! s’exclama le démon en souriant d’une allure troublante.

- Je ne vais pas mourir étant un trouillard, répliqua Blyurèz en hurlant.

Le corps de Blyurèz l’écoutait à nouveau. Le grand dragon refusait de mourir sans se défendre. Ignorant cette peur qui l’affaiblissait, il se mit en position de combat et se prépara à se défendre. Hurlant dans toute sa colère, le démon transperça Blyurèz de toutes ses forces avec son épée.

- Frêle petit dragon, se moqua le démon en ricanant en silence.

- Je ne suis pas si délicat tel que tu le crois, tonna Blyurèz en souriant avec confiance.

- Comment ?!?! hurla son attaquant en remarquant que son attaque fut bloquée par l’aile du grand guerrier draconien.

Puis, d’un mouvement brusque, celle-ci poussa l’être démoniaque au loin avec une force invraisemblablement puissante. Blyurèz fixa son aile avec éblouissement en ignorant les vociférations de son ennemi. Mépris de colère, celui-ci chargea à nouveau vers Blyurèz en ignorant qu’il avait perdu son arme. Par contre, cette fois, c’était différent. Le démon était enveloppé d’une aura noire. D’une intensité dangereusement frénétique, l’aura elle-même semblait exprimée sa rage en s’agitant violemment. Celle-ci semblait représentée sa force, sa colère, sa détermination ainsi que la corruption qui dominait son cœur. Puis, elle se rassembla dans la paume du démon en se transformant en une sphère d’énergie. La forme de cette sphère noire se transforma en tête de dragon, gueule grande ouverte. S’élançant vers l’avant à leur vitesse maximale, les crocs de mana corrompu se refermèrent sur leur victime. Mais, l’imprévu frappa encore l’auteur de l’attaque droit au cœur. Ouvrant les yeux tout en redressant la tête, il aperçu une créature d’une beauté divine à l’endroit ou se tenait Blyurèz.

- Erèhania !!

La femme à l’allure angélique regarda froidement l’être à la peau rougeâtre.

- Cerzim, murmura-t-elle d’un ton très sec en fixant son interlocuteur d’un regard empli de déception.

Le Dieu de l’Ombres, émerveillé par ce qu’il venait d’apercevoir, avait complètement oublié ce qu’il était naguère entrain de faire. Blyurèz, lui, en profita pour s’éclipser lentement par politesse envers la déesse qui semblait avoir affaire avec Cerzim. Celle-ci lui lança subtilement un regard approbateur puis se retourna vers le démon.

- Tu as été trop loin, gardien des âmes, commença-t-elle d’un ton inspirant la sérénité.

C’est alors qu’Erèhania dit ces mots que Cerzim s’éveilla de son illusion et aperçu la déesse en habit de guerre. Prête à combattre, elle tenait une épée dont la lame chatoyait tel une pupille de chat sous l’effet des rayons d’une lune. Son armure pour femmes était en plaques de couleur ivoire irisé. Celui-ci luisait à la lumière du soleil.

- Arrête cette folie, ordonna Erèhania en fixant Cerzim sévèrement. Regarde autour de toi. T’es ambitions t’on mené à la folie et la corruption de ton âme.

- Je..., murmura Cerzim en regardant autour de lui. Erèhania, qu’est-je fais ? Pourrais-tu me pardonner ?

- T’es paroles sont-elle aveuglées par l’amour ? Ce n’est pas ton style de te laisser persuader si facilement.

- Je ne suis… pas aveugle ! tonna-t-il avec rage en fixant Erèhania avec autant de haine que d’amour.

- Tu en es certain ? Tu n’as même pas pu contre-attaquer après que j’aille bloqué ton sortilège.

C’est à ce moment que Cerzim réalisa ce qu’il venait de faire. Il sonda les environs et lorsqu’il aperçu Blyurèz au loin, il gronda silencieusement.

- Pourquoi es-tu toujours contre moi ? s’écria-t-il en fixant les yeux si purs d’Erèhania. Je voulais t’aider mais tu as refusé mon offre. Tu es partie avec t’es Créateurs sans me dire un mot.

- Tu n’étais pas un membre du Haut-Conseil. Nous avons voté et décider ainsi. Je ne pouvais pas t’accordé le droit d’être un Créateur.

- Tu ignores mes ambitions, mes sentiments et mes désirs. Je suis venu jusqu’ici afin de prouver mes capacités. Tu ne détruiras pas mes créations !

Devenu frénétique, Cerzim ne ressentait plus aucune pitié envers Erèhania, celle qu’il aimait tant. Sa folie dominait son âme et pour cela, Erèhania le savais bien malgré son affection pour le gardien des âmes, qu’il devait être éliminé afin d’assurer la sécurité de tous. Elle leva la main gracieusement et sonda les mouvements de son opposant. Celui-ci grondait et semblait être dans une transe de folie. Il se mit a marmonner dans un langage qu’Erèhonia avait entendu auparavant.

- Je vais tous vous faire périr ! cria Cerzim en démonique avant de tenter de percer le ventre d’Erèhania avec ses griffes.

Celle-ci esquiva l’attaque aisément et riposta en créant un bouclier en forme de sphère de lumière translucide autour d’elle. Cerzim fixa la sphère curieusement et se demandait quel était son pouvoir. Erèhania ne lui laissa pas la chance d’examiner son sortilège. Elle prit cette action d’imprudence de la part de Cerzim à son avantage et tenta l’embrocher à un arbre en lui lançant sont épée en travers le torse. Mais le Dieu de l’Ombres ne fut pas atteint si facilement. Celui-ci avait l’esprit très attentif même s’il semblait distrait. Grâce à ses réflexes inhumains, il sauta par-dessus l’épée avant que celle-ci ne puise l’atteindre. Erèhania ne lui laissa aucune chance de contre-attaque. Celle-ci continua de l’attaquer à mains nues ainsi qu’a coups de pieds. Cerzim évita ses attaques du mieux qu’il le pouvait mais la déesse était une excellante combattante et à chaque coups, elle l’atteignait presque. Puis, lorsque Cerzim vit Blyurèz qui était à proximité de lui, il fut distrait par celui-ci et Erèhania eut le temps qu’il lui fallait afin de rassembler toute l’énergie lumineuse qui entourait son corps autour de sa main. Puis, elle frappa son opposant droit au cœur, ce qui ébahit Cerzim. Frustré d’avoir été dupé par une illusion, celui-ci rugit dans l’agonie que créaient sa douleur et sa rage avant de frapper l’arbre sur lequel l’attaque l’avait projeté.

- Elle a créée une illusion de ce dragon, se dit-il silencieusement. J’ai été imprudent.

Au touché du dieu, la plante immense pourrit instantanément et devint de teinte grisé. Assuré que Cerzim ne se relèvera pas de cette attaque qu’elle savait extrêmement puissante et qui était, en plus, extrêmement effective sur les êtres corrompus, celle-ci se permit de se retourner pour vérifier si Blyurèz allait bien.

- Encore ce dragon ! songea furieusement Cerzim en observant la déesse qui frotta sa main doucement sur la joue du béhémot bleu. Je devrais être à sa place! Elle devait être à moi !

Malgré sa blessure profonde, Cerzim se leva subtilement et sonda les environs, cherchant pour une arme quelconque. Puis, il aperçu l’épée d’Erèhania qui était toujours fichée à l’arbre qui était maintenant dépourvu de vie. Il se rendit compte de ce qu’Erèhania avait tenté de faire. En plus de le saccager avec sont attaque de lumière, elle aurait voulu qu’il se fasse transpercer par l’épée. Mais, elle avait ratée cette partie de son plan et Cerzim lui en remercia profondément. Celui-ci empoigna l’arme aux allures angéliques et sourit machiavéliquement en la retirant de l’arbre.

- Ils vont se faire écraser par la furie du maître, dit le Maître du Chaos qui regardait la scène au loin.

Erèhania ferma les yeux et se mit à lancer un sortilège de guérison sur la patte avant de Blyurèz. Procurant une sensation bizarre, le sort avait guérit le membre foulé du dragon. La déesse lui sourit et retira sa main de la blessure. Blyurèz lui accorda un sourire de remerciement qui se transforma en grimace de douleur. Confuse, Erèhania se retourna vers l’arbre où était Cerzim et aperçu, en même temps, sa propre épée qui était fichée sur la côte du dragon. Sans se poser question, elle se plaça entre Blyurèz et Cerzim qui était sur le point de planter l’épée à nouveau dans la chair de sa victime. Puis, le sang argenté de la déesse teinta le sol comme celui de Xuryen. L’épée avait complètement transpercé le cœur ainsi que le corps entier de la déesse si profondément qu’il aurait pu blesser sérieusement Blyurèz qui était directement derrière elle. Ébahit et confus, Cerzim réalisa qu’Erèhania s’était sacrifiée afin de protéger le dragon. Elle aurait pu se protéger avec un bouclier de protection mais elle l’avait lancé sur Blyurèz, qui fut sauvé par cette bulle de lumière.

- Pourquoi ? demanda Cerzim en fixant Erèhania qui semblait s’efforcer de réduire la douleur de sa blessure mortelle. Pourquoi ce sacrifier pour cet être inférieur ? ?

- Parce que… répliqua Erèhania en hésitant faiblement. Il fait partie de moi… comme chaque être originaire de ce monde ! Je suis… la gardienne d’Arania et… et… il est de mon devoir de risquer ma vie pour ces êtres qui sont mes enfants !

Erèhania foudroya Cerzim du regard avec passion. Ses yeux étaient dominés par la furie de sa colère. Elle gémit de douleur en retirant l’épée de sa plaie pour finalement la relâcher. Et pendant que la lame dégoulinante de sang toucha le sol, Erèhania tenta de reprendre son souffle en pantelant.

- Et tu ne les toucheras plus jamais ! s’écria-t-elle en se relevant droitement tout en pressant sa main fermement sur sa blessure en tentant de stoppé le déluge de sang qui s’écoulait sur son bras ainsi que son torse. Ta corruption et ta folie seront la cause de ta destruction !

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Date d'inscription : 09/06/2008

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MessageSujet: Re: La légende de la création des deux mondes   La légende de la création des deux mondes Icon_minitimeMer 11 Juin - 13:51

Cerzim était bouche-bée. Il venait de tué la personne qu’il aimait le plus au monde. Il réalisa qu’il allait être sous l’emprise des autres divinités lorsqu’ils verront que leur souveraine fut tuée de sa main. Emprisonnement, ses pouvoirs retirés à jamais, tourmente et folie. Tout cela l’attendait. Sa punition serait son bannissement de l’Ordre des divinités.

Soudain, Cerzim ressentit une pression sur son corps qui le força à s’agenouiller. Lorsqu’il leva les yeux, il aperçu la main gauche d’Erèhania qui était sur son épaule. Celle-ci était à genoux comme lui. Et dans sa main droite, elle tenait l’épée angélique qu’elle pointait vers lui. Il savait ce qu’elle allait faire et tenta de se libéré de son emprise mais celle-ci se lâcha pas son épaule. Elle le forçait à rester en place. Incapable d’esquiver l’attaque, Cerzim fut transpercé à l’abdomen. Hurlant de douleur, l’épée en lui brulait sa chair tel de l’eau bénite sur la peau d’un vampire. Tentant de retiré l’épée de son corps, il ne pouvait pas malgré qu’Erèhania avait lâché prise. Pourquoi ne voulait-elle pas bouger ? L’arme étant aussi lourde qu’une montagne, Cerzim se rendit compte, en regardant derrière lui, que l’épée était fichée au sol avec l’aide d’un sceau. C’était donc cela qui causait ce poids anormal.

- Je ne voulais pas te tué, dit Erèhania avec un rictus aux lèvres. Mais simplement t’empêcher de bouger afin de te donner un présent.

- C’est donc pour cela que tu ne pas ma pas percé à un endroit vital, répliqua Cerzim en baissant la tête.

Erèhania s’approcha du gardien des âmes doucement et leva sa tête en direction de la sienne en lui poussant le menton vers le haut grâce à une force surnaturel de mana divine qu’elle créait. Celui-ci ne fut aucunement alarmé et fixa les yeux turquoise de la déesse et sourit bêtement. L’ange lui toucha la joue comme elle l’avait fait a Blyurèz. Celle-ci se transforma, ainsi que tout le corps du dieu de l’Ombres. Tel un ange déchu revenu à la vie, il devint aussi sublime et divin qu’Erèhania. Sa peau devint douce et de couleur beige. Les divers piquants qui décoraient son corps disparurent, une pupille apparu au milieu de ses yeux qui semblaient être devenus humains et de longs cheveux plats de couleur argentés apparurent sur sa tête.

Purifié physiquement de sa corruption, Cerzim sentit sont corps devenir aussi léger qu’une plume, comme si tout les fardeaux qu’il avait étaient tous disparus.

- Gardien des âmes… murmura faiblement Erèhania en approchant son visage de celui de Cerzim.

La confusion régnait dans l’esprit de Cerzim. Cet acte aberrant le mettait hors de lui-même. Mais l’excitation qui naissait au plus profond de lui prenait le dessus à un rythme ardent. Erèhania allait-elle réservé son dernier moment à vivre en l’embrassant ? Blyurèz ainsi que le combat entre les deux armés s’étaient arrêtés. Éblouit et absorbé dans la bataille entre les deux divinités, ceux-ci ne pouvaient s’empêcher d’observer leur actes grandioses. Tous espéraient que leur dieu gagnerait car sinon qui les guiderait et leur montrerait le chemin à suivre ?

Le sentiment si doux qu’était celui d’être si prêt de l’être que l’on aime tant envahit le corps de Cerzim, qui devint engourdit et enveloppé par l’amour. La douleur de sa blessure cessa d’exister lorsque les lèves d’Erèhania touchèrent les siennes. La déesse aux allures de guerriers séraphins plaça ses mains sur les joues du gardien des âmes tout en l’embrassant longuement avec passion. Au même moment, Cerzim ressentit un sentiment de chaleur agréable sur son cœur qui ne cèssait d’amplifier à chaque secondes. Était-ce cela l’amour ?

Mais ce sentiment cessa. Après de longues secondes passées, Erèhania s’écarta de l’accolade de Cerzim et fixa ses yeux d’un bleuté si pure, si intense. Elle grimaça légèrement de douleur et baissa la tête afin d’observer sa blessure au cœur. Cerzim fit de même en évitant les yeux d’Erèhania. Soudainement, le sentiment de chaleur à son cœur naquit à nouveau mais cette fois, en plus intense. Il passa du stade agréable à douloureux. Le cœur du démon se contracta fortement puis se mit à battre très rapidement. Son corps entier se mit à trembler comme une feuille. Incapable de se calmer, Cerzim leva la tête et fixa Erèhania d’un regard confus.

- Je suis désolée, expliqua-t-elle en lui souriant faiblement. Mon baiser était… sincère. C’était mon… présent au gardien… des âmes. Celui pour… le Corrupteur, à ce que… je vois, est sur le point de se… manifester…

Puis, la déesse de la lumière s’effondra au sol. Ses yeux naguères scintillant n’étaient plus que deux orbites grisés de teinte mat. Et comme Xuryen, son corps passa de débordant de vie à dépourvu de vie. Et à son dernier battement de cœur, chaque créature originaire d’Arania ressentit une peine profonde au plus profond de leurs âmes.

- Nooonnnnnnn ! hurla Cerzim en plein de crise de rage, ignorant l’agonie qu’il ressentait au cœur.

Le corps de sa bien-aimée disparu alors en millier de petites sphères de lumière argentées. La nuée de sphères s’éparpilla de façon diffuse. Chacune d’entre elles se dirigèrent vers un combattant blessé et soigna ses plaies, qu’importe la gravité de celles-ci.

Et lorsque chacun fut guérit, les deux armées se préparèrent à attaquer. Stupéfié de l’acte d’Erèhania, l’armée de Blyurèz fut ébahie de se rendre compte que les sphères de leur déesse avait aussi guérit l’armée de Cerzim. Leur espoir s’évaporant rapidement, ceux-ci éprouvèrent un sentiment de désespoir grandir en eux. Pourquoi la grande déesse avait-elle fait cela ? Un sacrifice si héroïque qui devait aider leurs ennemis à survivre. Blyurèz était ébahi. Ses yeux de pouvaient pas croire ce qu’ils venaient de voir. Puis, une voix résonna dans l’air du temps.

- Cessez cette folie, dit la voix angélique. Se battre n’arrangera rien.

La voix d’Erèhania emplit la tête de chaque être qui était sur le champ de bataille. L’armée de Cerzim attendit les ordres de leur maître en ignorant, pour la plupart des combattants, la voix d’Erèhania. Mais lorsqu’ils se rendirent compte que leur dieu était au bord de l’agonie, ils se regardèrent tous tel des chiens perdus et confus.

- Qu’est ce que cette sorcière a fait ? hurla le Maître du Chaos. Continuez de vous battre!

Ne sachant que faire, l’état des subordonnés de Cerzim ne se modifia pas. Et lorsqu’ils aperçurent leur dieu tomber au sol en hurlant de douleur, ils reculèrent de quelques pas. Les autres divinités apparurent soudainement et s’approchèrent de Cerzim.

- Tu as osé… murmura Zefiel, Créateur du feu en amplifiant le ton de sa voix. …tué Erèhania ! Cerzim !!

Mais avant que Zefiel pu empoigner Cerzim par le cou, celui-ci se recroquevilla en boule avant d’exploser en lumière argentée, celle d’Erèhania. Puis, sont corps disparu, de l’énorme sphère de lumière naquit un nuage noir, un esprit en forme de tête de dragon. L’esprit de Cerzim !

- Elle n’a pas fait cela ! s’écria Zefiel encore une fois hors de lui-même. Erèhania, pourquoi nous empêcher de sauver Arania de la menace de Cerzim ?!?! Pourquoi le condamné à vivre en tant que spectre !?!

Zefiel avait raison de s’en faire car Cerzim le savait trop bien, même s’il n’était qu’un spectre sans pouvoirs, il pouvait prendre possession d’un autres corps. Par contre, les autres divinités n’en savaient rien du tout, même pas Erèhania. Cerzim avait développé un rituel de réincarnation physique que seul lui et Myurièz pouvaient effectuer. Il était grandement reconnaissant envers Erèhania de lui avoir permit de se sauver des horreurs qu’ils ne voulaient pas subir avec les autres divinités ainsi que de pouvoir rester en vie.


Année 643 – L’Âge du Silence débute
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