Chapitre I
Destruction d’une vie
La prédiction de Neriem fut réalisée après des années d’entrainement disciplinées. Je devins un maître en métamorphose, ce qui me permettais d’apprendre l’Ariar, langage des animaux ainsi que de me battre convenablement sous diverses formes. C’était l’aube des druides de la Furie et j’en étais le père mais... c'était aussi la fin de quelque chose d’autre.
Alors que je fus nommé Grand Gardien des forêts, une masse de créatures inconnues traversèrent nos territoires. Cette armée née de la noirceur de l’âme de Cerzim détruit tout sur son passage. Devant l’attaque, les Elfes du Savoir ne sure guère comment réagir. Ils n’eurent pas le temps d’apprendre à se battre et dans leur ignorance, ils périrent. Seuls les druides purent se défendre grâce à leurs pouvoirs. Mais, tout-de-même, ce ne fut pas assez pour stopper les forces de la Légion. Plusieurs Elfes du Savoir succombèrent aux promesses du Seigneur des démons et lorsque les Elfes Déchus attaquèrent, ce fut la fin des peuples elfiques.
Je survécu à ces attaques car je fus entraîner pour mon rôle de gardien et non pour devenir guérisseur comme les autres druides. Je me battis pour la survie des miens et de nos terres mais en vint. Je visionnai mon peuple se faire massacrer. Et lorsque je perdis espoir, je retournai à la capitale pour ne découvrir que ses ruines et des corps.
Je passai le reste de l’Âge des Ruines à pourchasser ces démons et sauver ce qui restait des villages elfiques. C’était de loin ce que j’avais espérer de ma vie tranquille en tant que druide de la furie ou gardien des forêts. Dans mon quotidien, je rendais visite aux divers dragons, plus particulièrement ceux de la Volée Verte pour leurs conseils, leur grande sagesse, leur connaissance sans limite ainsi que pour l’entraînement d’un dragon vert tout particulier que je connaissais depuis mes débuts en tant que druides de la furie : Le grand Dèranor, maître druide de sa volée.
- Grand Dèranor, mon maître, ton apprenti vient te consulter avec une demande tout particulière, commençais-je en baissant la tête devant le dragon en signe de respect.
-Qu’est-ce qui t’amène ici, gardien des forêts, me demanda-t-il de sa voix douce mais disciplinée.
- Tu m’as tout apprit patiemment pendant toutes ces années. Je t’en remercie du plus profond de mon âme mais ces pouvoirs ne sont malheureusement pas assez. Je ne suis point avide du pouvoir. Tu me connais, au tout puissant dragon. Je demande simplement à protéger mon peuple et les autres des démons et de ceux qui sont corrompus.
- Je te connais depuis des centaines d’années, Gûeldryn PaleFate. Malgré la déception que tu éprouves face à ton peuple qui s’est dissimulé dans l’ombre, tu continues à te battre. J’admire ton courage et pour tout ce que tu as fait, j’accepte donc de partager mes pouvoirs avec toi. Que cette force apporte rédemption et paix à ceux que tu protégeras.
Le dragon vert fit une pause et d’un simple regard, il enchanta Gûeldryn qui fut aussitôt enveloppé d’une aura de teinte lime.
- Mais, en échange, elfe du Savoir, tu perdras ton identité afin de dissimulé ce que tu es vraiment. Tu sais les raisons de ceci. Plusieurs veulent ton sang pur et si rare pour le pouvoir. À partir de maintenant, tu seras sans race, connu sous le nom d’Ancien Gardien des Forêts.
Et dans une explosion de lumière, l’aura amplifia radicalement avant de disparaître. Lorsque j’ouvris les yeux, je sentis mes muscles, mes organes, mes sens, ma concentration, toutes parties de mon corps se développer. J’étais fort capable de maîtriser de puissants sortilèges à présent, probablement qu’un humanoïde ne pourrait jamais. Et comme l’avait dit Déranor, mon identité fut alternée. Ma peau était à jamais de teinte beige au lieu du bel argenté qu’il l’était auparavant. Mais, mes yeux n’était pas de teinte chaude comme l’avait les Elfes Crépusculaires. Bien au contraire, ils étaient d’un vert amande, comme l’aura qui m’avait enveloppé.
Chapitre II
Une vie saccadée
Un changement brusque, une évolution déclenchée par le pouvoir de la magie, je n’ai plus jamais ressenti ce qu’était de posséder un corps d’elfe normal. Il était très rare auparavant qu’un corps ou une personnalité soit altéré en cause de magie. Dans le temps, de la magie était tout simplement de la magie car nous ne connaissions pas celles découvertes récemment. Maintenant, la magie pure était celle des druides, des chamans et celle de la Lumière car, comme mentionné plus tôt, elles ne sont pas dangereuses ni additives et n’alternent pas le physique ni la personnalité d’un mauvais sens. Contrairement à la magie pure, celle des sorciers, mages, démonistes, nécromanciens et autres sont classés dans la magie d’arcane, ainsi nommé par les humains en cause de leur puissance surprenante et en cause du fait que l’on peut devenir puissants rapidement. Mais, elles ont leurs désavantages : l’addiction et la corruption physique de/ou de l’âme.
Moi, mon altération physique ne fut pas naturelle certes mais elle est considérer comme non-dangereuse puisqu’elle a été produite par un être tout-puissant et avec de la magie pure. D’ailleurs, cette marque est restée à jamais gravée sur mon corps en entier. Des symboles anciens et de nature draconiques y sont. Mais, celles-ci restent invisibles aux yeux de tous. Que sont-elles ? Pas grand chose m’y as part des amplificateurs de circulation d’essence et une preuve que sais bien moi le père des druides de la furie et celui qui as été bénit par la force d’un grand dragon vert. Mais bon, elles brillent lorsqu’elles sont trop utilisées, ce qui reste dangereux pour moi. Dèranor m’avait bien dit qu’il ne fallait pas que les gens découvrent qui je suis réellement. Et il avait raison. J’ai appris ma leçon. C’était le prix à payer pour avoir du pouvoir et l’identité de Grande Gardien des Forêts. Et pendant longtemps, je me suis senti seul au monde.
Trop longtemps j’étais resté seul à voyager de village en village, de territoire en territoire afin d’aider des gens contre les menaces de la Légion de l’Effroi. Pendant des années, j’ai tenté de combattre plusieurs ennemis. Chaque fois qu’un semblait partir, une différente bande fessait surface. Maintenant, on ne peut faire confiance à aucune race ni à personne car dans touts les cœurs réside du mal et du bien. Même certain démons avaient fait preuve de bonté, quoi qu’ils sont très rare. Dèranor avait disparu sans laisser de trace. Personne ne savait où il était. Peut-être était-il mort. J’ai alors continué seul, sans l’aide des dragons. J’ai appris l’art des rôdeurs afin de mieux pouvoir me dissimuler, utilisé un arc et traquer mes ennemis.
J’ai fait le tour des terres d’Arania une dizaine de fois à la recherche de nouvelles choses à apprendre, de nouvelles cultures à explorer et, bien évidemment, des ennemis à neutraliser. J’ai vu bien des évènements hors du naturel, plus de créatures que la plupart des gens n’auraient jamais cru vivre et le plus terrible dans tout ça, c’est d’assister à la naissance d’une nouvelle faction autant terrible que la Légion de l’Effroi mais qui semblait être contre les principes de celle-ci. Dans les endroits les plus méconnus de la planète se cachait ce culte de nécromants et de démonistes. Les membres portaient tous une robe noire à capuchon qui leur dissimulait presque tout le corps. D’après ce que j’ai pu apercevoir de leur physique, ils semblaient avoir été altérer pour la plupart. Et c’est lorsque je pu m’incruster parmi eux en volant une robe d’un membre qui avait fait le malheur d’aller se promener seul, que je découvris leurs buts ainsi que le nom de l’organisation : La Main de la Mort. Horrifié par ce que je venais de découvrir, je m’efforçai de me répéter à quel point ces êtres pourraient devenir beaucoup plus dangereux que la Légion de l’Effroi. Ils n’étaient pas nombreux mais cela allait changer éventuellement. Et c’est lorsque j’entendis leur roi au physique squelettique dire cette phrase que mon sang se glaça.
« Nous ne sommes pas comme la Légion de l’Effroi. Ces êtres idiots ne pensent qu’à dominer toutes les planètes du monde. Mais nous allons leur montrer qui est la véritable menace. Grâce à notre alchimie, nos connaissances et notre manipulation des essences les plus puissantes, nous pourrons transformer le monde. Et de ce fait, ma première réussite que voici : le grand dragon Dèranor a succomber à mes incantations et sera à jamais prisonnier de la corruption qui domine son âme ! »
Chapitre III
Altération d’une vie
- Oui, il est sous mon contrôle dune façon que la Légion n’aura jamais, s’écria le roi de la Main de la Mort. J’ai corrompu son âme, son physique ainsi que ses valeurs. Il n’est plus qu’un vorace destructeur de vie, qui cherche à tuer par passion ! La plupart des minions de Cerzim, eux, obéissent par la peur et non par la passion.
Déranor était changé à jamais et je ne pouvais absolument rien n’y faire. Le roi l’avait dit lui-même, il est corrompu en entier. Comment s’y échapper ? Comment stopper ce processus ? Comment vaincrions-nous une bande s’assoiffé de sang lorsqu’il aura corrompu trop de créatures ? Cette faction a le potentiel de détruire la Légion de l’Effroi, l’armée la plus puissante connue.
- Et maintenant, mes jeux amis et frères, pour amplifier le pouvoir de notre Champion de la Mort, nous avons besoin d’un type de sang particulier. Celui d’un Elfe du Savoir. Le sang argenté qui est dit d’Avoir le pouvoir de transformer un simple animal en une bête géante aussi puissante que ces satanés dragons dorés. Avec ce liquide sacré, je pourrai nous apporter à la victoire assurée.
C’était mauvais, très mauvais. Il ne fallait pas qu’ils me trouvent. Si cela se produisait, s’en était finit pour Arania. Alors que je me retournai afin de pouvoir me disperser doucement, je me retrouvai face à face avec un visage qui m’était familier.
- Bien le bonjour Gûeldryn, commença une voix grave. Tu tombes juste au bon moment.
C’était Dèranor mais ses écailles étaient aussi noires que la nuit et son visage avait quelque peu changé. Son regard était celui d’un être sadique et amusé et non celui du sage et calme dragon vert qu’il avait été. Lorsque je lui lançais un regard empli de déception et de méfiance, celui-ci se mit à ricaner, comme si j’étais une blague.
- Je n’ai pas toute la journée, commenta le roi de la Main de la Mort.
J’entamai l’incantation d’un sortilège mais Dèranor fut plus rapide et ouvrit sa grande gueule puante. De celle-ci en sortit du gaz. Je n’eus pas le temps de me poussé. Une seule respiration suffit pour que le gaz fasse effet. J’étai complètement paralyser.
- Amusant, n’est-ce pas ? me demanda Dèranor qui rigolait encore.
Non ! Je refusais de me laisser capturer mais mes muscles refusaient de faire quoi que ce soit. Mais, de toute façon, il était trop tard pour me débattre. Le roi avait déjà commencé une incantation. Et, en quelques secondes, j’entendis Dèranor hurler puis ricaner de bon cœur. Son corps de transforma en vapeur noire puis celle-ci lévita vers moi.
- Mais, qu’est-ce que tu fais ? criai-je au roi.
- Toi et Dèranor dans un seul corps, répondit-il. Vous serez invincible ensemble ! Et vous serrez mon Champion de la Mort ! Allié par le sang argenté de la déesse Erèhania ! À jamais vous ne serez qu’un seul !
- Nonn ! m’écrirais-je en m’efforçant de bouger.
Au moment où la vapeur s’accrocha à moi, touts les symboles runiques gravés sur ma peau se mirent à luire d’un vert amande, comme celui de mes yeux. Et, de cette source de pouvoir, je pu briser l’effet du gaz mais trop tard. Dèranor s’infiltra en moi et son âme prit place avec la mienne dans mon corps. Sautant sur mes deux jambes, je voulu me abattre le roi mais rien ne se passa.
- Maintenant, tu es digne de t’es parents, ricana le roi.
- Mes, commençais-je à moitié endormis car mes forces déclinaient rapidement. Je.. Qui sont mes parents ?
- Ah, c’est bien vrai ! Tu n’as jamais connu t’es parents. Bien, ton nom « PaleFate » t’a été donné par Erèhania elle-même. Afin de te protéger, tu sais. Mais j’ai mes sources et je sais que véritablement, tu es la seule et unique création de la Déesse de la Lumière et de Cerzim, le Dieu de la Corruption. Personne ne le sait sauf moi et mes sources ainsi que t’es deux créateurs. Tu es ce qu’ils ont cherché à faire avant que Cerzim ne dépasse les bornes. Et, tu es la seule chose qu’ils aient eut le temps de faire en cachette des autres divinités.
- Alors, pourquoi ne suis-je pas à moitié démons ?
- Question piège. Tu es futé. Mais, tu es pure, totale pureté car Cerzim est très amadoué par la beauté et la bonté d’Erèhania. Il ne ta créer que par amour pour elle. Mais, trève de bavardage, tu es ce que tu aurais dû être à présent : un immortel à la puissance d’un demi-dieu qui partage une âme pure et une âme corrompue. Et, tu… Vous allez travailler pour moi.
- Désolé de te décevoir mais j’ai autre chose à faire maintenant que j’ai le pouvoir que je désirai, répondis-je sans le vouloir et d’une voix grave et anormalement sombre.
Mes yeux étaient jaunes et avaient une pupille mince de félin. Mes dents pointues étaient aussi tranchantes que des rasoirs. De mon dos poussèrent deux majestueuses ailes noires, celles de Dèranor mais de taille appropriés pour mon corps. Et dans un rugissement de dragon, de l’acide fut propulsé hors de ma bouche pour atterrir sur le visage du roi qui hurla de douleur. (
Photo)
- Je suis Dèranor et personne, ni même le grand Cerzim ne pourra me contrôler, m’écriai-je ou plutôt, Dèranor s’cria-t-il en s’envolant.
C’est donc pour cela qu’on voulait cacher mon identité… Création unique d’Erèhania et Cerzim, voilà qui je suis. Et, mon destin fut celui de vivre avec un monstre, qui était d’ailleurs mon ancien mentor, en moi pour l’éternité. Le destin n’est pas toujours ce qu’on aurait espérer qu’il soit. Quoi qu’il en soit, le roi de la Main de la Mort lui, est aveugle.
Questionnaire *
Qui est Cerzim ? Le créateur de Nara'Hija et des démons. Il est aussi le Dieu de la Corruption.
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Quel est le nom de l'armée qu'a créer Cerzim ? La Légion de L'Effroi
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Quel est le nom du monde des mortels ? Arania
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Quel est le nom du monde des démons ? Nara'Hija
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Quel est le nom du monde des divinités ? Yuriez
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Quelle essence (ou mana) ne peut être utilisé que par les divinités ? Essence des Divinités
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Comment se nomme la première Âge ? Âge des Anciens
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Quel est le but de l'Ordre de l'Hybride ? De satisfaire la soif de vengeance des êtres qui rejoignent leurs organisation