Feuilles et herbes [ libre]

[excusez d'avance si le post est pas génial, mais j'ai deux excuses: d'abord, j'aime pas commencer ><, ensuite, faut que je m'habitue au perso ^^]



Couché dans l'herbe, dans une petite clairière, Guêldryn observait la lune et les étoiles, ne se lassant pas de ce spectacle à la beauté si indescriptible. Son bonheur eut pu être parfait, si une voix dans sa tête n'avait pas émis un soupir moqueur. Dèranor, bien sur. Qui d'autre que lui pouvait ne pas aimer un tel spectacle? C'était pourtant si beau si calme... Nul doute que l'ancien Dèranor aurait apprécié, lui. Le nouveau ne pensait qu'à détruire, et a saccager, tout ce qui existait de beau dans ce monde, et dans l'autre. Le dragon n'avait plus rien à voir avec ce qu'il était avant.

LE mélange de leurs deux corps et de leurs deux âmes était imparfait, aussi , s'il bénéficiaient tout deux de pouvoirs supplémentaires, il se partageaient le contrôle du corps, passant de l'un à l'autre de façon assez imprévue. Le reste n'étant que ces énervantes conversations mentales. Ils n'étaient d'accord sur rien, et se battaient à propos de tout. Le pire était qu'il n'y avait pas moyen de stopper la communication...

UN bruit, non loin de lui, stoppa sa méditation. Quelqu'un approchait... Ami ou ennemi?

Un bruit au loin semblait se rapprocher tranquillement, puis subitement un petit chat grisâtre vint à la rencontre de l’homme étendue dans l’herbe. Celui-ci ne semblait aucunement connaître la peur, se cajolant sur son nouvel ami.

C’est alors qu’au loin une voie roque criait à tue-tête :
«Babiole ! Réviens içi tout dé souite ! Où es-tou espéce de canaille !»

Soudainement, un homme, assis sur le petit banc d’une carriole tiré par un cheval était visible au loin. Celui-ci s’approchait tout bonnement, n’ayant visiblement pas aperçu l’homme qui était dans l’herbe. Tranquillement, mais surement, pipe à la main, toujours tout en hurlant le nom de son chat, l’homme approchait.
Lorsque Langardo aperçut l’homme avec son chat, celui-ci bondit de sa petite carriole, dégaina son épée la pointant vers l’homme.
«Hola ! Qui es-tou ? Et que fais-tou avec mon chat ? Tou éssaie dé me voler espéce de fripouille !»

Toujours d’un air furieux, Langardo fixait l’homme, arme à la main, attendant une réponse de celui-ci…