Le Vagabond venu des eaux.

[ HRP : Personnage --> Lirdèrah RavenHeart, personnage Elfe Lunaire de ma triolgie, 3ième tome. ]


Souple et gracieuse, Lirdèrah RavenHeart, une jeune Elfe Lunaire, se promenait à dos de sont cheval elfique sur la plage de l'île de Vowiel. Réputée pour sa population elfique provenant de multiples sous-races d'elfes, celle-ci était la seule et unique endroit sur Arania où touts les elfes se réunissaient et vivaient en harmonie. Elle adorait le doux parfum de la mer lors de la nuit qu'elle ne retrouvait pas chez elle, au coeur de l'île.

C'était une après-midi où le soleil de la Vie brillait intensément. Elle avait de la difficulté à voir où elle allait et sont cheval aussi.

- Pourriture de soleil, marmonna-t-elle alors qu'elle tira sur les reins de sa monture, afin qu'elle arrête. Arf.. Allez, on y retourne.

Alors que nos deux aventuriers firent volte-face, Lirdèrah apercu un chien qui courrait près du bois. Elle se demanda bien ;a qui il pouvait appartenir. Elle dirigea sa monture afin qu'elle s'approche doucement de l'animal.

- Tu t'es perdu? Demanda-t-elle au chien en Arniar, langue des animaux.

La jeune elfe aux allures bizarres de chevalier et de druide attendit que le chien réagisse.

Le chien noir aux flanc suturés s'arrêta brusquement dans sa course lorsqu'il entendit une voix qu'il comprit totalement. Peu d'être bipèdes le comprenait ou pouvait lui parler dans une langue qu'il pouvait interprété parfaitement. Il commença d'abord par reculer, montrant les crocs de temps en temps et émettant un grondement sourd, puis lorsqu'il eût analysé l'odeur de la jeune femme, il comprit qu'il s'agissait d'un de ses bipèdes étranges qui parlaient aux animaux et à la nature. Ils étaient fondamentalement différents des humains qu'ils l'avaient maltraités. Il cessa de gronder, mais resta à une bonne distance de la jeune femme puis répondit avec méfiance:- Je ne suis pas perdu, je ne faisait qu'explorer les environs et chasser ses fichus écureuils qui viennent me narguer. Mon compagnon est resté en arrière pour ce reposer...Je suis loin d'être un chiot, mon flair m'aideras à ne pas me perdre...

Le chien, méfiant, gronda lorsque Lirdèrah s'approcha. Son cheval elfique n'apprécia pas l'acte de méfiance du chien et recula sans l'autorisation de sa cavalière. La jeune Elfe Lunaire caressa sa tête, ce qui le calma aussitôt. Elle écouta le chien tout en se rendant compte qu'elle avait peut-être l'air un peu stupide d'avoir oublié son flair.

- Awww oui, j'avais oublié ce détail, avoua-t-elle en soupirant.

L'animal avait mentionné sont maître qui était assit non loin d'ici. Lirdèrah se dit qu'elle aimerait bien connaitre quelqu'un de la région.

-Tu m'apportes vers ton maître ? Demanda-t-elle en souriant gentiment. De la compagnie serait bien ainsi que connaitre quelqu'un qui est dans la région.

Le cheval elfique se tourna légèrement vers la droite par instinct. Il était habitué de se diriger dans cette direction pour aller rencontrer le père de Lirdèrah.

Lirdèrah donna un petit coup de jambes sur les cotes de sa monture afin de lui aviser d'avancer. Le grand cheval blanc au museau bleuté lui obéit tout en gardant la tête haute, fière de ce qu'il était. La jeune Elfe Lunaire n'aimait pas les gens fière mais sont cheval la fessait particulièrement rire. On pouvait reconnaître les chevaux elfiques grâce à leurs robes qui possédaient à quelques endroits ou entièrement des couleurs froides ou qui tirait vers le mauve.

Lorsqu'ils arrivèrent à l'endroit ou sommeillait le compagnon de Sutures, celui-ci se réveilla après avoir été léché par le chien dans les oreilles. Il souhaita la bienvenue à Lirdèrah tout en restant allongé. Celle-ci remarqua les palmes aux pieds de l'individu aux cheveux brun. Était-il un Elfe Océanique? C'était bien rare pour l'un de ses elfes de posséder les cheveux bruns. Lidèrah trouvait sa différent.

-Bonjour à vous, répliqua-t-elle en baissant un peu la tête en signe de respect.

Sont cheval, quant à lui, resta la tête haute et fière. Lirdèrah posa sa main entre ses deux oreilles en lui disant de démontrer un minimum de respect en Arniar en espérant que l'Elfe Océanique ne comprenait pas le langage des animaux. Le cheval, têtu comme une mule, secoua la tête mais finit par faire une petite révérence.

- Désolé, s'excusa Lirdèrah à la place de sa monture. Il est très têtu et fier. Mais bon, je me nomme Lirdèrah RavenHeart, Elfe Lunaire. Je suis une druide gardienne ainsi qu'une maîtresse d'armes.

On pouvait très bien deviner qu'elle était une guerrière quelconque. L'Elfe Lunaire était vêtu d'une armure de plaque elfique et possédait une épée longue qui traînait sur sont dos. Mais, elle ne possédait rien qui ressemblait à un druide gardien à l'exception de sont collier en argent en forme de feuille elfique.

Pendant que la conversation semblait être sur le point de s’entamer, Sutures semblait porter son attention ailleurs. Puis, un petit chat gris, surgi alors derrière le chien d’un air agressif. Avant même que quiconque n’ait eu le temps de réagir, un homme, à l’allure décontractée, dague à la main ainsi qu’une cuisse de poulet de l’autre, s’amenait rapidement.

«Oula ! Yé m’excouse d’importouner votre diner en téte à téte, mais tou dévrais rappéler ton toutou parcé que s’il touche à mon chat… Jé vais en fére dou saucisson ! »

D’un air arrogant, Langardo prenait une bouchée de sa pièce de viande, rappelait son chat, puis regarda les deux êtres d’un air interrogateur.
«Yé vous ait dit que yé vendais des trucs? Pas cher, allez, yé vous montre ça si vous voulez !»

Océanos fût un peu surpris de la présence de l'humain sur une île peuplée que par des elfes, mais il s'amenda rapidement. Il poussa un siflement strident, ordonna dans une langue mêlée de commun, d'elfique et d'Arniar au chien de laisser le chat et l'humain tranquille. D'une démarche bougoneuse, le molosse s'en alla ce coucher plus loin, mais garda un regard de prédateur fixé sur l'humain et le chat. Il déclara au nouveau venu:- Je m'excuse du comportement de mon compagnon Monsieur, c'est juste qu'il a eu de mauvaises rencontres avec les humains par le passé et depuis ce temps, il ne les portent plus dans son coeur!

Il reporta son attention à la jeune femme, ne fit pas attention au cheval et répondit avec courtoisie:- Je me nomme Océanos Jun'Re, je suis un vagabond la plupart du temps, élémentaliste lorsque la situation ce présente et Mercenaire lorsque j'ai besoin de diverses choses en Terres Humaines. Le chien c'est Sutures. il est grognon mais bon, c'est un bon compagnon! Il redonna son attention au marchand et lui dit alors:- Je puis vous inviter aussi à partager mon repas mon cher Monsieur mais je n'ai malheureusement rien sur moi qui aurait de la valeur au yeux d'un Humain! J'ai dépensé mes dernières pièces il y a un mois pour m'acheter de quoi réparer mes bottes...

En gros, l'elfe océanique était courtois, mais il n'avait pas nécéssairement besoin de quelque chose. Par un réflexe aquis lors de ses nombreux voyages, il tâta son trident caché dans les fourrures cousues et une fois satisfait, il s'assied plus convenablement et attendit patiament que quelqu'un prenne la parole.

Au moment où Lirdèrah termina sa bref présentation, un homme de race inconnue apparu avec sont chat. Avec une dague à la main et une cuisse de poulet dans l'autre, il avait l'air ridicule à ses yeux. Elle toussa avant de recommencer à parler.

- Tu..., commença-t-elle mais le nouveau venu lui coupa la parole.

L'homme aux allures bizarres mentionna un tête à tête, ce qui n'était pas du tout le cas. Lirdèrah sentit de la gêne ainsi qu'un peu de colère monter en elle. Elle ne devait pas perdre patience. Elle tenta de se calmer en fermant les yeux et en méditant intérieurement, en espérant que cet intrus ne dirait plus rien d'embarrassant.

Les deux mâles discutaient et Lirdèrah ne dit pas un mot. La jeune elfe ne réagit même pas à la question de Langardo. Elle se demandait comment Océanos pouvait être aussi patient avec lui. Mais bon, elle pourrait peut-être expérimenter son nouveau sortilège sur le nouveau venu s'il possédait l'ingrédient qui lui manquait. Lorsque les deux hommes eurent terminé de parler, c'était à sont tour de d'exprimer.

- Bon, commença-t-elle sous un ton semi-calme semi-frustrée, monsieur le marchand bizarre qui menace à coup de cuisse de poulet, aurait-tu, par hasard, des fleurs lunaires sur toi?

Langardo qui venait sans contredit tous juste d’interrompre la conversation ne semblait pas sans faire pour le moins du monde. Arborant un large sourire, presque provocateur, il continuait de prendre de grandes bouchées à son bout de viande, laissant les quelques morceaux qui tombaient au sol pour son chat.

Langardo acquiesça alors à la réplique d’Écoéanos, concernant son chien puis celui-ci lança un commentaire quant au fait que celui-ci n’avait plus de pièces d’or.
«Ca va, ça va mon ami, dé toute façon jé le savais, en té regardant on lé vois tout dé souite que tou es un va-nue-pied. Comme jé te dis, ca va, je t’ai dans mon cœur, l’ami.»

Finissant sa cuisse de poulet, il lança le morceau au chien et redirigea son attention vers Lirdèrah.
«Oulalah ! c’est oune femme avec dou caractère que tou a là, mon ami vagabon !»

Langardo fit une pause, tout en se nettoyant les doigts avec un petit morceau de tissus, puis il adressa la parole à Lirdèrah.
«Mais dit moi, femme, qu’est-ce que tou voudrais faire avec des fleurs lounaires, à ce que jé sache tou n’a pas de chat ! et tous lé monde sait que les fleur lounaires, c’est dé la nourriture pour matou !»

Océanos arqua un sourcil aux remarques de cet humain. De un, il le considèrait comme un va nu pieds, ce qui était peut-être vrai au point de vue des Humains mais au point de vue d'un elfe, il n'était qu'un être curieux qui avait voulu découvrir le monde au lieu de ce contenter d,une vie rangée dans sa tribu. Ce qui lui accrocha un sourire, fût les remarques faites pour Lirdèrah. En effet, elle semblait avoir du caractère, mais il décida de rectifier le point de vue du nouveau venu immédiatement. Il s'éclairci la gorge et déclara d'un ton courtois et poli, sans la moindre once d'irritation:- Je vous serais gré monsieur de ne pas me traîter de va nu pieds, ce terme est malpoli et complètement faux. Aimeriez vous qu'un Immortel vous traite d'inférieur car votre durée de vie ne dépasse pas le centenaire? J'en doute fortement. Je suis un Elfe Océanique, un voyageur et aussi un adepte de la simplicité volontaire. Je me contente de peu pour vivre. Et cette demoiselle n'est pas mon épouse, je l'ai vu pour la première fois de ma vie un court instant avant votre apparition.

Il ne dit rien pour Sutures, mais l'animal ne toucha même pas aux restes de Langardo. Il laissait échapper un grondement sourd depuis son ''repaire'' et ce retenait d'attaquer que par ce que son compagnon lui avait demandé de ne pas le faire. La relation entre l'elfe et le chien n'était pas de Maître à animal domestique, mais bien d'égal à égal, ils étaient amis, partenaires, compagnons. L'ingrédient que Lirdèrah réclamait l'avait intrigué, mais il ce doutait bien qu'elle devait avoir un sort en tête. Il s'étira un peu, se leva et reprit, tout sourire:- Bon hey bien, vous aller devoir m'excuser, mais si je suis pour avoir deux convives de plus autours de mon feu, je dois aller me procurer davantage de nourriture. Comme j'ai envie de m'hydrater un peu, je vais aller pêcher. Il prit son étrange fourreau de peaux de bêtes et en sorti un maginifique trident fait dans un matériel étrange, il était bleuté et les rayons du soleil semblaient ce réflèter dessus. Il retira ses bottes et le haut de sa tunique, dévoilant un torse et des bras musclés mais plutôt minces et fuselés. On voyait qu'il était taillé pour la vitesse. Il demanda dans un parfait Arniar au chien de veiller sur ses choses pendant son absence, salua d'un mouvement de la tête ses deux nouvelles connaissances, passa son trident au travers de son épaule et s'en alla en sifflotant vers la plage.

Sutures fît ce que son ami lui demanda. Il sortit du pénombre et réeussi à rassembler la tunique, le ''fourreau et les bottes pour les porter, l'un après l'autre, en sureté, c'est à dire tout prêt de lui. Le molosse attaquerait sauvagement quiconque voulant voler les maigres posessions de son camarade. L'elfe Océanique afficha un sourire ravi lorsqu'il senti la fraîcheur de l'eau sur ses pieds palmés. Rien de tel qu'une partie de pêche pour ce remettre d'aplombs! Il avança tranquillement jusqu'à avoir de l'eau au niveau de taille, s'étira encore un peu, avant de faire un plongeon gracieux sous l'onde. Rapidement, il ne fût même plus en vue, même pour le regard perçant de la Maîtresse d'armes.

Comme les deux hommes avaient pu le remarquer, notre jeune guerrière possédait un grand caractère, ce qui ne plaisait pas toujours à tout le monde. Elle trouvait le marchand de cuisse de poulet très impoli, lui aussi.

- Il a un autant gros caractère que moi, celui-là, songea-t-elle en fronçant les sourcils. Pfft, au moins, je ne suis pas impolie pour rien, moi.

Elle devait avouer que l'Elfe Océanique s'était très bien défendu. C'est vrai que plusieurs Elfes se moquaient des humains et autres races qui mourraient de vieillesse. Surtout les nobles, ils voyaient ce phénomène comme une faiblesse ultime et du gaspille d'air. Lirdèrah trouvait ça ridicule mais elle ne pouvait rien faire sauf défendre son opinion lorsqu'il en était temps. Après qu'il eut terminé de se défendre, Lirdèrah répondu à la question du marchand a propos de la fleur lunaire.

- Vous voyez, entama-t-elle en souriant légèrement. La fleur Lunaire, c'était pour un ami. Il en a besoin car il débute son apprentissage en maîtrise d'essence lunaire et ces fleurs sont un ingrédient vital à plusieurs sortilèges et techniques de cette essence.

Océanos décida de partir pêcher. Il laissa Sutures prendre soin de ses choses. Lirdèrah n'était pas certaine si elle voulait rester avec eux ou pas. Elle se méfiait un peu des hommes puisqu'elle avait été témoin de plusieurs actes de trahison et de perversion de leur part. Et pourtant, elle ne voulait pas paraître impolie. Pourquoi pas aller en ville dans une taverne dans le but de relaxer et de discuter ? Elle décida de le proposer aux deux hommes.

- Ça vous dit d'aller discuter à la taverne en ville, question de mieux se connaître ? Demanda-t-elle sur un ton élevé afin qu'Océanos, qui était assez loin d'eux, puisse l'entendre.

Lorsque l'Elfe Lunaire se retourna pour voir la réaction d'Océanos, celui-ci n'était plus la. Il avait disparu. Lidèrah soupira avant de se gratter la tête en signe de questionnement.

((Hey sa ce décide à poster un jour?))