Les péripéties de deux voyageurs. (libre!)

Cela faisait maintenant deux mois que Lirdèrah et Océanos étaient devenus compagnons de voyage. Bien sûr, l'adaptation avait été difficile pour les deux elfes. Océanos était habitué à la seule présence de son chien, Sutures et de ne pas ce soucier de grand chose, alors il ne connaissait pas le tact à employer avec la gente féminine! La jeune elfe lunaire elle, semblait se mordre les doigts, car peu importe le nombre de fois qu'elle tentait de commander l'elfe océanique ou de prendre la tête de leurs duo, ce dernier faisait la sourde oreille et à sa tête, ne lui laissant donc que le choix de le suivre ou de retourner à ses errances solitaires. Lui aussi dû s'habituer à une autre présence et aussi au fait de devoir lui laisser son intimité durant ses ablutions! Il l'avait surprise, une fois, par accident et elle n'avait vraiment, mais vraiment pas appréciée! S'il n'aurait pas été un maître de l'eau, elle l'aurait réduits en cendres! Il eût beau essayer de la convaincre qu'il n'avait rien vu, elle n'avait pas voulu le croire! Par contre ce fût très difficile de l'amadouer suffisamment pour la convaincre d'embarquer avec lui dans sa téléportation aqueuse! La première fois, il dût faire usage de chantage en lui piquant ses sous vêtements de rechange! Lirdèrah détestait l'eau, mais Océanos en raffolait. Pourtant, malgré quelques désaccords, ils s'entendaient bien! Sauf aujourd'hui, sa compagne de route lui en voulait tout d'abord pour l'avoir forcée à deux téléportations aqueuses dans la même journée et aussi par ce qu'il avait fait un détour par Yuriemm pour aller voir sa maîtresse. Ayant une libido équivalente à celle des humains, Jun'Re avait donc des besoins! Et vu que Lirdèrah n'était pas tellement son type de femme(Trop mauvais caractère, mais joli cul par contre! XD) et que jamais en cent ans elle n'aurait offert ses faveurs ainsi, il était aller voir son amie de longue date qui elle, ne disait pas non à quelques heures de plaisirs charnels! Arrivés en Alranis, Océanos reprit la conversation et lança:- Tu va bouder encore longtemps Lir?

Lirdèrah marchait derrière Océanos pour qu'il ne puisse faire sans qu'elle le sache, question de sécurité. Elle était encore humide de la dernière téléportation aqueuse de ce vil pervers. Elle avait peur qu'il lui vole ses sous-vêtement, encore, pour une raison quelconque ou encore qu'il lui regarde le postérieur ou les seins. Fixant l'elfe océanique intensément, elle ne le lâcha pas des yeux. Il ne fessait que du trouble depuis qu'ils se connaissaient.

- Je ne boudes pas ! Lança-t-elle en foudroyant sont interlocuteur du regard. Je te signales que tu es très dangereux à mes yeux et que je me prépare à tes prochains coups bas en tenant mes distances.

Alors qu'elle dit ces mots, elle recula afin d'être encore un peu plus loin de sont ennemi amical ou ami duquel elle se méfit un peu plus que la norme des amis.

Océanos tourna sa tête dans sa direction et afficha un sourire moqueur. Il inspira à fond et expira plusieurs fois. Elle était méfiante mais bon, ça passerait! Il reprit sa marche en regardant droit devant lui et resta silencieux un moment. Il attarda son regard sur Sutures, qui reniflait les environs avec intérêt, puis décida de s'expliquer. Il chercha un moment comment formuler ses phrases pour qu'elle ne les interprète pas mal puis finit par dire:- Bon, si c'est à propos de la fois ou je t'ai surpris pendant tes ablutions, je te l'ai dit et re-dit, c'était un accident, je ne pensais pas que tu n'était pas dans un état convenable à voir. Je sais aussi que tu n'aime pas la téléportation aqueuse, mais c'est le moyen le plus efficace de passer d'un bout à l'autre du continent en à peine quelques heures. Tu ne voulais absolument pas essayer, j'ai donc du te forcer la main! Je ne fais pas une habitude de jouer à ce genre de jeu, je n'ai plus 50 ans, je ne suis plus un enfant! Nous sommes compagnons de route, je n'étais pas pour t'abandonner derrière moi! Sois donc raisonnable Lir, même le chien s'y est fait! Ce n'est pas comme si je ne t'offrais pas d'air à respirer!

Il espérait qu'elle en vienne à la raison mais comme c'était parti, elle allait être méfiante encore longtemps! Il aurait peut-être du trouver une autre méthode, mais elle c'était trop éloignée de l'eau pour qu'il puisse utiliser sa maîtrise pour l'emporter avec lui sans avoir recours à du chantage.

((Hey sa ce décide à poster un jour?))

La corde se détacha, Mirougouaï vit le grand volatile s’éloigner d’un coté aussi vite que le sol se rapprochait de l’autre... Il traversa d’abord les branches d’un grand chataîgner, puis celles d’un buisson aux feuilles grandes et souples qui amortirent plus ou moins l’atterissage sur la terre ferme. Mirougouaï ne pu que fermer les yeux aussi fort qu’il pu sans pouvoir retenir le petit cri strident suraïgu qui jailli de sa bouche pendant toute la durée de la chute, jusqu’a ce qu’il ait touché le sol.

Le lutin ouvrit une paupière, jettant un oeil à droite, puis à gauche... Aucun hostile en vue. Il se permit alors d’ouvrir l’autre paupière et de se redresser sur son séant en marmonnant des insultes à l’attention du volatile et des branches des arbres qui avaient, semble-t-il légèrement éraflé son pantalon.

Mirougouaï se leva tout en s’époussetant, rajusta son bonnet sur ses deux oreilles et commença a marcher approximativement vers ce qui lui semblait être la direction de la grande flaque bleue* qu’il avait eu le temps d’aperçevoir peu de temps avant sa chute.

A peine eu il fait quelques pas qu’il lui sembla entendre des voix. Mirougouaï fit demi tour aussi sec, afin de s’éloigner le plus possible des voix... mais la curiosité fut la plus forte, il se précipita à toute jambe vers l’endroit d’où semblait provenir les sons en ramassant au passage une large feuille de chataigner tombée à terre.

- J’en aurai besoin pour me camoufler, se dit-il. On ne sait jamais.

Plus il se rapprochait, plus il lui semblait connaître les consonnances des sons qu’il percevait sans qu’il puisse reelement les comprendre. Mirougouaï plaqua la feuille devant lui et continua d’avancer à tâtons. Les voies devenaient de plus en plus forte à mesure qu’il approchait. Soudain, la végétation se fit plus rare autour de lui. Le lutin ouvrit grand les yeux quand s’offra à lui un paysage qu’il n’avait jamais vu jusqu’ici...Devant lui s’étendait le plus grand désert de sable qu’il ait jamais vu, et loin, très loin à l’horizon, en plissant les yeux il pouvait distinguer la grande flaque bleue. Le son reprit, le tirant de force de sa revêrie. Il aperçu, marchant sur le sable, ce qu’il prit au départ pour deux humains. Mais dès qu’il aperçu les oreilles pointues, il en déduit qu’il avait à faire à deux lutins géants.

- ... signales que ... gereux ... mes yeux et que ... coups bas ... distances...

Mirougouaï, à présent sur le sable fin, toujours caché derrière sa feuille, se rapprocha encore de quelques pas pour mieu voir et écouter. (...curiosité, quand tu nous tiens...).

- ... fois où ... utions, je ..., c'était un accident, ... pas dans ... état convenable..., je sais... tation aqueuse...

Décidément, ce langage étrange et léger lui disait vraiment quelquechose, mais il n’arrivait pas à savoir quoi...
Il semblait y avoir quelquechose d’étrange entre ces deux lutins géants, visiblement un mâle et une femelle. Ils étaient ensembles, mais ne marchaient pas côte a côte, et il semblait y avoir une certaine animosité du lutin femelle à la traîne (semblant très humide, nota Mirougouaï au passage) envers l’autre, le mâle, qui marchait en tête. Un éclair de lucidité traversa l’esprit de Mirougouaï :

- C’est donc comme ça que les grands lutins migrent vers leur nouveau nid. Ils font en fait exactement comme les jeunes souris qui se tiennent par la queue pour ne pas se perdre en chemin... Quel comportement basique !

Mirougouaï, intrigué, resta un court instant à observer les deux créatures. Quand soudain, il remarqua une grosse bête noire à quatre pattes. Plissant les yeux pour mieu distinguer, un frisson d’horreur lui parcouru le corps.

- Un poilu à long nez ! ! ! Ces horribles créatures des légendes existent. Ce que racontait la nourrice était donc vrai, ce n’est pas que pour faire peur aux jeunes lutins insolents.

D’après les multiples cicatrices couvrant le corps de la créature, le jeune lutin imagina les nombreux combats sanglants qu’elle avait dut endurer. Il se demanda également combien de lutins elle avait pu dévorer.

- C’est donc à ça que ressemble les bébés de ces lutins géants après la naissance... Comment peuvent-il être aussi affreux s'il ont eu une mère aussi jolie ?!! Ils doivent probablement perdre leur poils et se redresser sur deux pattes un peu plus tard...

Il s’entéta à chercher le lien entre les deux êtres sans parvenir à l’imaginer. Encore dans ces pensées, Mirougouaï vit le poilu lever la tête, comme s’il avait senti quelque chose d’anormal...

Peu rassuré par l’attitude de la sombre créature, il fit de son mieu pour se dissimuler derrière la feuille en reculant doucement vers la fôret...

Lirdèrah était de plus en plus frustrée. Têtue comme une mulle, elle reniait les excuses de sont compagnon de route et refusait totalement d'utiliser ses téléportations aqueuses.

- Je refuse de mettre le pied à nouveau dans tes téléportations aqueuses, affirma-t-elle avec autorité et défiance, je préfères ma façon, qui ÉTAIS, avant que tu ne me force à utiliser la tienne, une bonne balade en cheval ou à pied. Le chien aimera ça, il pourra faire de l'exercice.

Lirdèrah dédaigna sont énorme épée et la pointa en direction de Océanos.

- Si tu me force toujours, je serai obligée de remédié à ce problème de façon agressive. Je te préviens, je ne suis pas d'humeur.

Puis, une mince aura rouge sang l'enveloppa. L'essence de feu qui flottait dans l'air autour de notre guerrière réchauffait les environs. Bizarrement, la source de l'essence de feu provenait de l'épée Nenshina.

Se positionnant de façon offensive, Lirdèrah se prépara à foncer pour attaquer l'elfe océanique. Il n'était pas question qu'il prenne contrôle d'elle.

- Fais ton choix!

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